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Publié par YVAN BALCHOY

LA LIBERTE DANS L'OEUVRE DE DOSTOÏEVSKI : ÊTRE LIBRE, CE N'EST PAS CHOISIR A TOUT VENT, C'EST ÊTRE SOI-MÊME. (351)

L’absence du Christ ou son rejet dans la société doivent être combattus par les chrétiens car ils ne procureront aucune solution satisfaisante aux problèmes sociaux.

 

L’essentiel n’est pas bien sûr de convaincre par force les récalcitrants. Ils ont, tout au contraire, à persuader leurs frères de la justesse de leur Foi et de son efficacité pour résoudre les dilemmes sociaux par l’amour communiqué et par la sainteté.

 

Il ne semble pas que Dostoïevski pense à des solutions sociales chrétiennes, établies une fois pour toutes, comme Gradowski semblait le lui reprocher. (1)

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(1) CF cette étude, page …

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IL affirme seulement qu’il n’y a pas d’autre efficacité sociale que celle qui découle d’une vie chrétienne vécue dans l’amour du Christ et de ses frères. (2)

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(2) Khomiakov pensait de même que l’amour est le contrôle de toute action sociale valable : « Le mouvement de la pensée, comme celui de la vie, doit toujours se faire sous le contrôle de l’amour. Exercer l’intelligence à part, tout comme séparer l’individu de ses frères dans la communauté, c’est pécher contre la loi morale, c’est détruire la plénitude de la vie nécessaire aux fonctions spirituelles ; on n’aura plus dans l’esprit qu’une connaissance extérieure et morte ; on n’aura plus dans la société que des formes desséchées et stériles. CF A. Gratieux ouvrage cité »

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 La permanence est assurée par l’amour qui découvre la solution en s’incarnant en chaque période. « Figurez-vous que tous soient des Christs (saints), toutes ces hésitations, ces perplexités, le paupérisme serait-il possibles ? Celui qui ne comprend pas ça ne comprend rien au Christ et n’est pas chrétien.

 

Si les hommes n’avaient pas la moindre notion de l’état et des sciences et étaient tous pareils au Christ, n’eût-ce pas été immédiatement le paradis sur terre. »

 

Voyez maintenant ce qu’il en est de la civilisation. La première question est de définir en qui réside le bonheur.

 

Non seulement elle n’est pas résolue par la civilisation, mais elle est encore plus embrouillée…

 

La civilisation a finalement résolu la question avec l’archine (3) et mesure le bien-être de l’état au nombre, à la mesure et au poids des produits que réalisent les hommes. Définition absurde, pitoyable et misérable, alors que l’unique nécessaire, ce sont les bases morales et les archines seraient venues à la suite si on en avait besoin (4)

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(3) Mesure de longueur (0,71 M)

(4) « Carnets des Démons », page 1049

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