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Publié par YVAN BALCHOY

La prospérité d’un peuple dépend de sa fidélité à son « idéal » originel de même que ses institutions sociales découlent des valeurs morales, elles-mêmes subordonnées à leur Foi religieuse.

Lorsque la Foi et l’idée morale qui ont donné naissance à une nation s’affaiblissent oui même disparaissent, il en va de même des institutions correspondantes, car elles n’ont plus rien à conserver.

A un certain Gradowski qui s’écriait : « La perfection sociale des hommes dépend pour une bonne part des institutions sociales présidant à la formation humaine, même si elles ne sont pas chrétiennes, car elles sont des valeurs politiques. « , Dostoïevski répond avec sa véhémence coutumière : « N’est-il pas évident qu’ici vous tranchez de votre scalpel intellectuel un organisme vivant, vous divisez l’indivisible en deux entités mortes, la morale d’une part, la politique de l’autre.

Non-sens que d’imaginer une transformation religieuse à partir d’institutions sociales ! C’est le contraire qui est vrai !

La mise en question des institutions est toujours signe d’un affaiblissement de l’idée religieuse qui les alimente. C’est le commencement de la fin.

On y a sans cesse à la bouche le mot « fraternité », mais une chose est sûre : la fraternité n’existera que là où sont des frères ; aucune institution n’en donnera d’elle-même. (1)

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(1) CF la lettre à Alexeïev où envisageant les conséquences de la théorie du « MILIEU », il rejette au nom du Christianisme le primat du pain sur les valeurs spirituelles et même, ce qui porte à contestation un certain confort matériel jugé par lui inconciliable avec un idéal spirituel. CF. cette étude, page

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Cette polémique est née et ne se comprend que dans un milieu chrétien.

Reste le cas non envisagé par Dostoïevski, mais devenu quasi général aujourd’hui, où les chrétiens ne sont plus qu’une petite minorité dans une cité terrestre dont l’histoire et la plupart des institutions dépendant du Christianisme.

Pour lui, une telle situation est pécheresse et il ne peut être question de l’identifier à la volonté divine, car : « Le Christianisme est capable de sauver le monde entier et est compétent dans toutes les questions. » (2)

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(2) « Carnets des Démons, page…

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