LA LIBERTE DANS L'OEUVRE DE DOSTOÏEVSKI : ÊTRE LIBRE, CE N'EST PAS CHOISIR A TOUT VENT, C'EST ÊTRE SOI-MÊME. (346)
Dostoïevski ne succombe cependant pas à la tentation du relativisme
. A partir de 1870, il ne cesse de rappeler le caractère unique et irremplaçable de la Foi chrétienne et ne cesse en parallèle de dénoncer au nom de la Vérité du Chrsit, dont il se considère le témoin, tout ce qui porter atteinte à la vraie liberté.
Rien n’est plus fort, rien ne libère autant que la lumière de Vérité (1)
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(1) Pourvu qu’on respecte l’essence même de cette Vérité qui est aussi amour et refus de la contrainte.
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Aussi ne faut-il jamais craindre de la mettre en avant.
Sans doute, proclamer le Vérité à temps et à contretemps, sans prendre au préalable la précaution de s’appuyer sur la force est une entreprise périlleusde dont l’isdsue est bien souvent sanglante, mais, note Dostoïevski en son carnet :
« Cela seul est solide sous quoi coule le sang. Seuls les lâches oublient que le « solide n’est pas chez ceux qui versent le sang mais chez ceux dont on verse le sang. Voilà la loi du sang sur la terre. (2)
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(2) Inédits de Dostoïevski, page 567
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