MONSIEUR ROOSEMONT N'OUBLIEZ PAS LA MORT CRIMINELLE DE SEMIRA ADAMU PLUS HONORABLE A MES YEUX QUE L'OFFICE QUE VOUS DIRIGEZ
MONSIEUR FREDDY ROOSEMONT ET HELAS ENCORE AUJOURD'HUI, HAUT FONCTIONNAIRE DE L'EQUIVOQUE OFFICE BELGE DES ETRANGER N'OUBLIEZ PAS LA MISE A MORT CRIMINELLE DE LA COURAGEUSE SEMIRA ADAMU; IL VOUS EST ENCORE POSSIBLE D'EVITER DE RENVOYER DES REFUGIES SOUDANAIS AU REGIME INHUMAIN DE LEUR PAYS (YVAN BALCHOY)
PETIT RAPPEL NECESSAIRE :
Naissance | Le à Kaduna |
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Décès | Le (à 20 ans) à Zaventem |
Nationalité | ![]() |
Pays de résidence | Belgique |
Semira Adamu née le à Kaduna, Nigéria et décédée à Bruxelles, en Belgique, le , était une demandeuse d'asile nigériane qui fut étouffée, à l'aide d'un coussin, par deux policiers belges lors d'une tentative d'expulsion du territoire belge à l'aéroport de Zaventem[1].
Semira Adamu, avait fui son pays pour échapper à un mariage forcé[2]. Sa demande d'asile ayant été rejetée, elle avait été transférée au Centre de rapatriement 127bis à Steenokkerzeel.
Elle fut dès lors l'objet de plusieurs tentatives d'expulsions forcées par avions de ligne. Ces dernières ayant échoué, du fait de sa résistance et des violences des gendarmes l'accompagnant et ayant entraîné l'intervention de passagers et le refus de pilotes de décoller dans ces conditions [3].
Lors de la sixième tentative d'expulsion vers Lomé au Togo[4],[5], après avoir été conduite pieds et poings liés dans l'avion avant l'embarquement, elle a commencé à chanter à l'arrivée des passagers. Conformément aux procédures écrites fixées par le ministère de l'intérieur, les 9 gendarmes l'accompagnant ont alors décidé d'appliquer la "technique du coussin".
Un gendarme la tint alors immobile au moyen d'une prise de combat, un autre lui maintint la tête enfoncée dans deux coussins et les autres faisaient écran pour cacher la scène aux passagers. Elle fut maintenue dans cette position pendant onze minutes bien qu'elle ait perdu urines et selles durant son étouffement.
À la onzième minute, les gendarmes se sont relayés pour maintenir sa tête et ont constaté un arrêt respiratoire. Le pilote mis au courant fit appeler une équipe médicale. Après les manœuvres de réanimation, elle fut transférée dans le coma sous surveillance policière aux urgences des Cliniques universitaires Saint-Luc. L'attitude des autorités hospitalières de Saint-Luc durant cet événement fut par la suite également mise en cause.
L'admission de Semira Adamu ne fut en effet pas enregistrée et Lise Thiry, professeur d'université et alors sénatrice belge, avertie des faits par le comité de soutien à Semira Adamu, témoigna qu'un urgentiste lui affirma avoir reçu des instructions de la direction hospitalière de "ne pas ébruiter l'affaire qui pourrait avoir des conséquences politiques graves".
Plus interpellant, s'étant rendue sur place, elle affirma que le directeur de l'hôpital lui-même se présenta face à elle pour lui demander de témoigner que le corps de Semira Adamu ne portait aucune trace de violences. Constatant que le visage de Semira Adamu était tuméfié, elle s'y est refusée.
Le président de la Ligue des Droits de l'Homme et des journalistes se sont alors présentés, entraînant la formation d'une cellule de crise. Le décès de Semira Adamu fut constaté à 21h30 et annoncé comme accidentel par le directeur de l'hôpital en conférence de presse.
Les autorités judiciaires réagirent tout d'abord par un communiqué affirmant que ce décès était dû à une hémorragie survenue de manière accidentelle et sans rapport avec l'expulsion, thèse soutenue par le communiqué médical de l'hôpital Saint-Luc. Cette thèse fut cependant rapidement abandonnée du fait de l'autopsie pratiquée affirmant que la cause du décès était une encéphalopathie post-anoxique sévère.
Enquête judiciaire
Une enquête judiciaire fut alors ouverte, tout d'abord pour déterminer la responsabilité du collectif citoyen qui assistait Semira Adamu dans sa demande d'asile. Ce soutien aurait en effet été à l'origine de sa résistance, présumée principal déterminant de sa propre mort. Cependant, face à l'indignation du monde associatif et de plusieurs parlementaires, cette hypothèse fut également abandonnée.
Le décès de Semira Adamu, ayant mis en lumière les méthodes de coercition violentes employées à l'égard des demandeurs d'asile sur instruction directe du ministère de l'intérieur, entraîna une vive émotion dans le pays et des condamnations d'associations telles qu'Amnesty International ou Human Rights Watch, largement relayée par la presse. Trois jours après les faits, Louis Tobback, Ministre de l'Intérieur, se déclarant « profondément choqué par ces événements tragiques » annonça suspendre temporairement toutes les procédures d'expulsions forcées programmées. Quelques heures plus tard il annonça sa démission du gouvernement.
Un hommage funèbre, auquel plus de 6 000 personnes assistèrent, fut rendu le 26 septembre à la cathédrale Sainte-Gudule de Bruxelles[6],[7],[8],[9].
Responsabilité civile de l'État belge
L'enquête aboutit à l'inculpation des 9 gendarmes ayant appliqué les procédures d'expulsion, sans aucune mise en cause directe du Ministre de l'Intérieur ou de la direction du Centre Hospitalier Universitaire Saint-Luc. À l'issue du procès, le , cinq des neuf gendarmes furent acquittés de tous les chefs d'inculpation. Les quatre autres furent condamnés pour le seul chef d'inculpation de « coups et blessures involontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » à une peine d'emprisonnement d'un an et quatorze mois avec sursis et 500 euros d'amende.
La responsabilité civile de l'État belge fut reconnue, entraînant une amende de 20 000 euros [10],[11],[
SOURCE WIKIPEDIA
.L'OFFICE DES ÉTRANGERS !
C'est dans le quartier Nord de Bruxelles, qu'on trouve le bureau du nouveau patron de l'Office des Étrangers.
Freddy Roosemont parle avec une certaine lenteur qui ne s'explique pas seulement par le fait qu'il est flamand. On sent la prudence derrière chaque mot. L'Office des Étrangers a toujours été avare d'explications...
. Et pourquoi reste-t-on à l'Office des Etrangers?
Parce que c'est une des administrations les plus gaies. Gaie, vraiment ? Oui, parce qu'on travaille sur des problèmes humains. Je suis arrivé au secteur le plus intéressant de l'Office, le secteur de l'asile.
Le plus critiqué, pourtant.
Quand on est dedans, on relativise les critiques, qui ne sont pas toujours motivées.
"J'ai souvent entendu dire que l'Office des Etrangers était une tour d'ivoire. Je ne trouve pas que c'est vrai."
En 92, Freddy Roosemont entre au cabinet du ministre de l'Intérieur de l'époque, Johan Vande Lanotte, qui démissionnera après l'évasion de Marc Dutroux pour être remplacé par Louis Tobback. Freddy Roosemont sera le fonctionnaire de liaison du cabinet jusqu'en juin 98...
Il vient de prendre la tête du bureau de l'asile quand éclate, le 22 septembre, l'affaire Sémira Adamu, cette jeune demandeuse d'asile nigériane étouffée avec un coussin par des gendarmes. Louis Tobback démissionne. Il était très émotionné par cette affaire. Et lui ? Il répond par la tangente: Pour tout le service, c'était dur. Il fallait répondre aux collègues, aux autres fonctionnaires, expliquer ce qui s'était passé. C'était un « incident » inexcusable.
C'est un pur produit de l'Office des Etrangers, constate un avocat. Comme Stephan Schwewebach, son prédécesseur, il est convaincu de servir l'Etat en barricadant la Belgique contre les demandeurs d'asile. Comme Schwewebach aussi, il a grimpé tous les échelons de l'Office en étant un bon exécutant, un vrai fonctionnaire.
1959.
Naissance à Gand.
1986.
Il est affecté à l'Office des Étrangers
1992.
Entre comme fonctionnaire de liaison au ministère de l'Intérieur.
1998.
Prend la tête du bureau « R » de l'Office des Étrangers, le bureau qui regroupe la problématique de l'Asie.
1998.
Le 22 septembre, éclate l'affaire Sémira Adamu, cette demandeuse d'asile nigériane morte, étouffée avec un coussin par des gendarmes.
2003.
Le 20 janvier, il est nommé directeur de l'Office des étrangers
http://www.lesoir.be/archive/recup/l-acteur-freddy-roosemont_t-20030210-Z0MTQU.html
C'est un pur produit de l'Office des Etrangers, constate un avocat. Comme Stephan Schwewebach, son prédécesseur, il est convaincu de servir l'Etat en barricadant la Belgique contre les demandeurs d'asile. Comme Schwewebach aussi, il a grimpé tous les échelons de l'Office en étant un bon exécutant, un vrai fonctionnaire.
MARTINE VANDEMEULEBROUCKE
http://www.lesoir.be/archive/recup/l-acteur-freddy-roosemont_t-20030210-Z0MTQU.html
P.S. D'YVAN BALCHOY
Je rappelle que les deux gendarmes discutaient foot en appliquant la méthode du coussin pour calmer l'expulsé, méthode admise par l'office des étrangers que je considère comme co-responsable de la mort tragique de Semira Adamu.
Je propose que le nom de l'avenue ou la rue ou se situe cet office peu regardant des droits de l'homme, , c'est mon opinion, sur les droits des étrangers soit attribué à l'avenir à la vaillante SEMIRA ADAMU dont la vie brisée me semble bien plus riche que celle de ses lâches bourreaux.
A l'époque de la mise à mort de cette jeune fille courageuse Freddy Roosemont exerçait dejà une fonction importante à l'Office des Étrangers
Aujourd’hui ce même Roosemont, qui s'est permis un jour devant des journalistes de critiquer globalement les Afghans d'une façon grossière, assume la rencontre forcée de potentiels candidats au retour forcé au Soudan avec des fonctionnaires de la dictature Soudanaise.
En agissant ainsi, il a fait courir un risque potentiel aux rapatriés et ce n'est pas une déclaration opportune qui, si on la lit bien, n'a pas pour but de chercher la vérité sur la torture éventuelle au Soudan mais seulement soutient un gouvernement incompétent et dépendant d'un parti nationaliste extrémiste.
Il serait bon qu'à la tête de cet Office qui semble être confié prioritairement à des néerlandophones on choisisse en alternance un francophone plus respectueux des droits des réfugiés.
YVAN BALCHOY