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Publié par BALCHOY

MON PAPA et moi, dessiné par lui.

MON PAPA et moi, dessiné par lui.

Un simple et court voyage comme j'en fais plusieurs fois dans la semaine, un voyage de cent km en train, une heure et quart quand tout va bien, deux euros grâce à mon âge mais cette fois-ci la routine habituelle s'est diluée faisant place à une découverte aussi forte, aussi décapante que celles que j'ai vécues dans le passé au grand Nord et ses lacs gelés jusqu'aux moîteurs grouillantes de vie de l'Amazone

 

. Et tout cela grâce à ce qu'on appelle, quand on est branché d'un terme qui fait plutôt penser aux math ou à la géométrie mais qui, somme toute, est parfois bien plus passionnant le MP3.  Ce soir en rentrant à Herseaux, j'ai écouté mon petit receuil intîme "Les chansons de mon coeur" et brusquement le quotidien souvent ennuyeux est devenu plus passionnant que l'île des singes à Létizia en Colombie.

 

 Ce fut d'abord Daniel Mignolet, ses chansons d'une poésie exceptionnelle, qui valaient infiniment plus que ce que le business de la Chanson lui a permis, la Mer du Nord, grand livre d'un amour souvent rude qui "vous remballe ses vagues" comme une fille pour vous accorder la splendeur de la solitude, le drame de la laideur, la stupidité de nos querelles linguistiques aiguillonnées par des politiciens sans scrupule, des légendes aussi vieilles et profondes que nos forêts d'Ardenne, des rues qui se muent tantôt en boulevards tantôt en ruelles étroites etc.. etc...

 

Daniel, né dans un camp de la Mort chante la vie mais une vie étonnement réelle où les splendeurs de l'amour cotoyent la laideur de l'inhumain.

 

Jamais la joie de ses chansons n'est sans nuage, jamais le glauque du ciel de ses mers n'est sans lueur d'espoir.

 

J'aime beaucoup et en l'écoutant, je me suis senti tellement loin dans ma presque jeunesse tellement loin du sordide de certaines actualités récentes de notre pays

 

. Ensuite ce fut Léo Ferré, Alain Souchon avec son "La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !", Alberto Cortez interpète magnifique de "Gracias à la vida" :

 

Merci à la vie dont il détaille en la remerciant les merveilles, celles en particulier de notre corps, de notre coeur

 

Et puis pour terminer Pierre Bachelet, trop vite disparu qui m'a emmené si loin, si haut dans la splendeur de l'amour depuis celui de sa mère jusqu'à Emmanuelle, celui qui a si bien décrit le fossé, parfois l'abîme qui sépare par l'âge les hommes entre eux.

 

J'ai aimé tout particulièrement la chanson qu'il chante avec Florence, la navigatrice où je retrouve un peu de la magie et du miracle de la mer chantés par Daniel Mignolet.

 

En arrivant à Herseaux, grâce à la vérité, à la pureté de toutes ces chansons, je me suis senti autant dépaysé qu'en parcourant au long et au large il y a dix ans la Colombie mais le fascinant et parfois aussi inquiétant que toutes ces chansons m'ont donné à découvrir c'est tout simplement notre condition humaine si merveilleuse parfois, si horrible aussi hélas souvent.

 

MERCI  "CHANSONS DE MON COEUR", émanation pure de poésie, qui sont bien plus qu'un art mineur.   

 

Yvan Balchoy

yvanbalchoy13@gmail.com

http://poete-action.ultim-blog.com

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