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Publié par BALCHOY

 

 

Il y a quelques jours, Elkabbach, qui sévit dans les milieux journalistiques depuis des lustres, malgré ses a-priori "droitistes" mémorables,  a pris parti dans l'affaire Gilat Shalit.   Quand il parle de la question Palestinienne ou du Hamas, on voit vite de quel côté vont ses sympathies.

 

Ainsi il y a deux ou trois jours, il a eu l'outrecuidance, à l'occasion de la tentative de la famille Shalit de faire condamner le Hamas par la justice française de reprendre avec force et conviction leurs propos.

 

Je comprends bien l'obstination si humaine d'un père et d'une mère d'obtenir par tous les moyens la libération de leur fils, soldat Israélien capturé sur terre Palestinienne ou Israélienne, peu importe d'ailleurs.

 

Mais à mes yeux, la cause du soldat franco-israélien, j'aurais envie de dire plutôt israélo-français Gilat est claire. Israël détient des centaines de prisonniers Palestiniens, dont certains sont des mineurs, contre toute justice puisque ces jeunes ont simplement, souvent héroïquement, défendu leur patrie occupée, comme  les résistants l'ont fait en Belgique et en France autrefois occupées par les nazis.

 

Je rappelle  le  MASSACRE de1400 Palestiniens sur leur propre territoire pour se venger de mini-attentats, critiquables certes parce que ne visant pas spécifiquement l'armée Israélienne, mais pas davantage que les bombardements alliés durant la dernière guerre mondiale.

 

Tant qu'Israël occupe Jérusalem Est, la Cisjordanie et condamne Gaza à être le plus grand camp de concentration  à ciel ouvert du monde, les Palestiniens ont le droit de combattre Tsahal autant sur leur propre territoire que sur celui de leur occupant.

  Qu'il soit purement Israélien ou israélo-Palestinien, Gilat  est au mieux un prisonnier de guerre, en rien un otage car il faisait partie de cette cette armée qui hier encore  n'a pas hésité pas à tirer, comme le gouvernement Syrien, sur des civils  désarmés  qui s'approchaient simplement de leur propre territoire, ce qui est leur DROIT IMPRESCRIPTBLE.

 

A écouter Elkabbach, dont il est difficile d'être plus à droite,  Gilat serait plutôt un otage. Pourquoi ? Parce qu'il dispose aussi de la nationalité française ?  Je trouve  que c'est plutôt un facteur aggravant pour lui à moins que d'admettre que capturer un soldat israélo-français est plus grave que s'en prendre à un simple israélien. Ce serait là un cas de racisme ordinaire.  Je trouve qu'un français ou un belge, habitant par exemple  Antwerpen, a le devoir de se tenir à l'écart d'un conflit qui mettrait en cause la Belgique ou la France.

 

Gilat s'il avait vu des Palestiniens tenter par exemple de gagner leur "chez soi" à Jérusalem est aurait-il hésité à tirer sur eux suivant les consignes du gouvernement fasciste de Netanyahu ?  Je ne le crois pas.

 

 

Ce qui est sûr en tout cas, c'est que ce journaliste, piètre au plan de la neutralité, qui s'était illustré, il y a peu, en faisant remarquer à micro-ouvert, ( ce qu'il ne savait pas) que d'interviewer   Arnaud Montebourg ne l'intéressait pas beaucoup, a raté une belle occasion (de plus) de se taire.

 

 

Le jour où il prendra sa retraite, je ne le regretterai sûrement pas.  Quant au Soldat Gilat, je souhaite bien sûr  sa libération comme celle des très nombreux soldats ou civils  Palestiniens, celle des territoires occupés, comme je désire le jugement à La Haye pour crime de guerres de ceux qui ont commandé l'opération des plombs durcis, c'est à dire le massacre criminel de 1400 Palestiniens. N'est-ce pas, Monsieur Elkabbach !

 

 

 

Yvan Balchoy

yvanbalchoy13@gmail.com

http://poete-action.ultim-blog.com.

 

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