14-03-22- RENCONTRES DECEVANTES AVEC LA POLICE DES TRANSPORTS (SUR CE BLOG EN 2012)
Vers 13h, passant à la station de la Gare centrale, sur le quai du métro, j'ai assisté à une rencontre correcte mais apparemment peu amicale entre la police du Métro et des Roms, sans doute pratiquant la mendicité ou distribuant un journal édité par des sans logis.
La plupart était, comme c'est souvent le cas, accompagné de petits enfants.
Bien entendu, je déplore cette situation, mais je me demande aussi comment ces familles émigrées pourraient autrement nourrir ces nourrissons.
Leur présence chez nous s'explique tout à la fois par leur grandes difficultés à vivre dans leur terre natale et aussi par le racisme à peine larvé qu'ils y subissent.
Au moment où, accompagnés ou plutôt poussés poliment certes mais fermement vers un rame de métro qui les éloignerait de la gare, je repère dans le groupe de Roms un ami que je rencontre souvent. Il vend souvent avec beaucoup de peine un journal et quand je le peux, je l'aide modestement.
Il était là en tenant une petite fille dans ses bras. Malgré la présence des policiers, je décide spontanément de lui donner un peu d'argent, ce qui manifestement n'est pas du goût des policiers.
Ceux-ci attendent le départ de la rame pour m'interpeller en me reprochant d'être intervenu pendant une "opération" ce qui, paraît-il, est interdit.
Manifestement, ils n'osent pas me reprocher mon aide mais veulent marquer le coup en prétextant l'irrégularité de mon acte.
En veillant à rester le plus poli possible, je leur répond que je ne savais pas et que je trouve non seulement normal mais moral d'aider ces femmes ou hommes avec enfants.
J'ai un peu l'impression que certains de ces policiers me considèrent avec la même méfiance que celle qu'on a parfois devant des personnes qui nourrissent des animaux considérés comme nuisibles.
Je termine en réclamant le droit d'aider des personnes en besoin qui ne sont en rien des délinquants. Je ne suis pas sûr d'avoir été compris !...
Ma deuxième rencontre avec un accompagnateur de train eut lieu dans le train qui me ramenait chez moi.
En me contrôlant l'accompagnateur manifestement téléphonait à un autre service pour soulever le problème d'un mineur sans papier qui voulait regagner Lille sans argent. Il demanda donc à ses interlocuteurs de venir l'interpeller pour au moins l'identifier à une gare du parcours.
Ce qui fut fait à la gare de Ath, où effectivement deux policiers vinrent procéder à l'interpellation du mineur, pas tout jeune, c'est vrai.
Résultat un long arrêt en gare d'Ath et donc un retard conséquent pour tous les passagers.
Si réellement ce jeune était mineur, je ne vois pas l'intérêt de l'empêcher de poursuivre son voyage, ce qui fut fait, et de rentrer chez lui. Il faudra bien qu'il poursuive autrement sa route plus tard et sans doute dans des conditions bien plus coûteuses.
Ce qui m'a frappé, quand le train a repris sa route, c'est la réflexion de l'accompagnateur qui en passant a eut l'air de se désoler de ce qui arrivait en s'écriant à peu près "Quelle pagaille"....
Je me demande simplement si nos polices n'ont pas mieux à faire que de retenir des mineurs sans argent rentrant chez eux ou de s'opposer à une mendicité qui est peut-être innévitable compte-tenu de l'absence d'aide public pour des familles en danger qui, selon Schengen, ont le droit de se déplacer en Europe autant que les capitaux qui viennent parfois amener chômage et désolation dans des pays étrangers.
Quand j'ai écrit ces lignes, j'ignorais l'attentat d'un islamiste français partisan de ce mouvement immonde "Charria" qui a poignardé deux policiers. Une policière, musulmane par surcroit, a été gravement blessée. J'espère que cet individu qui utilise la religion pour commettre des crimes sordides paiera cher son impiété et son inhumanité.
Je persiste à penser que le police des chemin de fers a mieux à faire que refouler dces mamans et des bébés dont la place, c'est clair, n'est pas dans des couloirs de métro. Encore faudrait-il que ces familles Roms soient assistées d'une façon ou de l'autre, par le travail ou l'assistance .
En tout cas, je veux rendre hommage à ces deux policiers agressés de façon scandaleuse et impie.
Yvan Balchoy
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