QUATRE MILLIEME ARTICLE DE CE BLOG : UN JOUR POUR RAPPELER L'ESSENTIEL
Nous n'avons pas fait l'amour
ni parlé de "toujours"
mais, nous nous hommes aimés
sans arrière pensée
n'ayant d'autre fin
que de calmer notre faim...
Si l'éternité ne fut jamais ta promesse
au joli rendez-vous de nos ivresses,
un joli jour de printemps
tu m'envoyas pourtant
enveloppé dans du papier d'argent
un tableau magnifique
où sur un abstrait
éclatant de couleurs
tu me livrais mirifique
un peu de ton jardin secret
beaucoup de ton coeur.
Oh, j'ai peine à admettre l'incroyable,
mais mon cœur, qui lui t'avait déjà reconnue, explose :
"J'ai connu autrefois une jeune hollandaise".
Et ta réponse, coup de tonnerre,
tremblement joyeux de terre,
"C'est moi"
C'en est fini du gris...
je revis ma jeunesse,
tes dix neuf ans si touchants;
mes souvenirs en délire ne peuvent s'empêcher
de te recréer
au sein de ce bois charmant
si ingénue, toute nue,
toi, la belle presque inconnue
en ce jour d'automne où ma vie change de sens !
Quelques jours encore,
magicienne incomparable,
tu transformas un lieu passe-partout
en palais des mille et une nuits,
Tu offris alors à mes yeux et à mon cœur embrasé
comme un bouquet sublime
réunissant toutes les beautés de la gare d'Orsay
de Rodin à Camille Claudel.
Je retrouvais ma petite hollandaise
si adulte sans avoir pourtant perdu
une goutte de la fraicheur
de ses dix-neuf ans.
Femme
Qui a fleur de peau
Par monts et par vaux
m’enflammes,
Femme si ondulante tige
Si jaillissante cime
Toi qui me fascines
Et a la vie
M'enracines...
Dans tes bras si blancs
C'est toujours le printemps.
Femme fleur
Aux senteurs
De bonheur...
Toi qui par tes bouche a bouche
chasse mes peurs,
Et gomme mes frayeurs
tu m'inities a mille conjugaisons
Qui multiplient nos passions.
en cette éternité de l’instant
où tu brises la motononie
et l’atonie
de l'enfermement.
Te voilà brusquement mon pôle nord
Et je me retrouve charmé ton pôle sud
Nos équateurs en fièvre
par nos corps entremêlés
Echangent peu à peu leur soyeuse intimité.
Ce qui nous unit fougueusement
est tellement plus fort
que ces liens sociaux
que ces serments sacrés
que la société nous impose
Dans tes bras...,
mon passé
est totalement dépassé,
mon demain
me sourit à travers tes mains.
tandis que mon présent
qui, grâce à toi, porte si bien ton nom
marqué de l'éternité de l'instant,
est toujours le jour le plus long
yvanbalchoy13@gmail.com