PUISSE LA RECESSION AUX ETATS-UNIS NOUS DEBARRASSER DE L'ARROGANCE DE WASHINGTON (PAUL CRAIG ROBERTS)
à Xarlo (Xarlo@aol.com
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article141796#forum517240
Puisse la récession aux Etats-Unis nous débarrasser de l’arrogance de
Washington et comme vous pouvez le constater il n'a pas sa langue dans sa poche !
Bonne nouvelle, Paul Craig Roberts est en forme !
Paul Craig Roberts a été vice-ministre des Finances sous Reagan, il a été chroniqueur et rédacteur en chef au Wall Street Journal.
Devant la nocivité et la dangerosité croissante de la politique étrangère
américaine, la désaméricanisation du monde est devenue selon lui l’urgence
absolue et elle passe par la dédollarisation de l’économie mondiale qui
permettait jusqu’à présent à Washington de faire financer ses guerres par les
pays étrangers. La Chine et la Russie, poussées par l’agressivité des
états-unis dans le conflit ukrainien, ont engagé le processus…
Le chiffre définitif de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis pour le
premier trimestre 2014 est tombé le 25 juin : pas de progression de 2,6%,
comme l’avaient prédit en janvier les économistes qui ne savent rien, mais
une baisse du PIB de 2,9%. ...
Tout véritable économiste (c’est-à-dire qui n’est pas rémunéré par Wall
Street, le gouvernement fédéral ou l’Establishment) savait que cette
prévision de +2,6% était du pipeau. Les revenus des Américains n’ont pas augmenté, à l’exception de ceux des plus riches (le fameux 1% de la population), et l ’unique croissance du crédit concerne les prêts aux étudiants, alors que tous ceux qui ne peuvent trouver un emploi se tournent à tort vers « l’ éducation est la solution »....
Regardez les étiquettes sur vos vêtements, vos chaussures, votre vaisselle
et vos casseroles, vos ordinateurs, etc. ! Les emplois américains
qualifiés, comme dans l’ingénierie informatique, ont été déplacés à l’étranger.
Une économie délocalisée n’est pas une économie. Tout cela s’est déroulé à
la vue de tous, tandis que les comparses grassement payés du libéralisme
déclaraient que les Américains étaient bénéficiaires de ce système qui donnait
les emplois de la classe moyenne aux Chinois ou aux Indiens.
Cela fait près de 20 ans que j’expose ces mensonges, raison pour laquelle
je ne suis plus invité à m’exprimer dans les universités américaines ou
devant les associations économiques américaines. Les économistes adorent l’argent qu’ils reçoivent pour mentir. Ils ne veulent surtout pas parmi eux d’
une personne qui dit la vérité.
Une baisse officielle de 2,9% au premier trimestre implique une baisse du
PIB pour le deuxième trimestre. Deux baisses consécutives est la définition
d’une récession....
Alors, qu’est-ce qui pourrait ranimer l’économie ? Rien, à part le retour
forcé de l’économie que les grandes entreprises anti-américaines ont
déménagée à l’étranger....
Tout le monde, à part le peuple américain dont le cerveau a été lavé, sait
que cette « crise en Ukraine » est entièrement l’œuvre de Washington. Les
entreprises américaines et européennes demandent : « Pourquoi nos profits
et nos employés devraient-ils encaisser les coups au nom de la propagande
de Washington contre la Russie ? »
Obama n’a aucune réponse. Peut-être ses raclures néoconservatrices de
Victoria Nuland, Samantha Powers et Susan Rice peuvent-elles trouver une
réponse ? Obama peut se tourner vers le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le Weekly Standard pour expliquer pourquoi des millions d’Américains et d’Européens devraient souffrir afin que le vol de l’ Ukraine par Washington ne soit pas compromis.
Les mensonges de Washington rattrapent Obama. Angela Merkel, la
Chancelière allemande, a beau être la putain absolue de Washington, l’industrie allemande dit à la pute de Washington que leurs affaires avec la Russie leur importent plus que de souffrir pour le compte de l’empire washingtonien. Les chefs d’entreprises français demandent à François Hollande ce qu’il propose de faire de leurs employés au chômage s’il suit Washington. Les entreprises italiennes rappellent à leur gouvernement, dans la mesure où l’Italie en a encore un, que ces rustres d’Américains n’ont aucun goût et que le sanctions contre la Russie signifient un coup dur porté au secteur économique le plus reconnu d’Italie – ses produits de grand luxe.
Le désaccord avec Washington et les deux grands dirigeants fantoches de l’
Europe se creuse.
Le dernier sondage en Allemagne révèle que les trois-quarts de la
population allemande rejettent les bases permanentes de l’Otan en Pologne et dans les Etats baltes. L’ancienne Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la République Tchèque, bien qu’Etats membres de l’Otan, ont rejeté l’installation de troupes et de bases américaines et de l’Otan sur leurs territoires.
Dernièrement, un ministre allemand a déclaré que pour plaire à Washington, il fallait lui faire une pipe à l’œil et ne rien attendre en retour.
Les pressions qu’exercent les crétins de Washington sur l’Otan pourraient
faire voler l’organisation en éclats. Prions pour que cela se produise !
L’excuse de l’Otan pour justifier son existence a disparue avec
l’ effondrement de l’Union soviétique, il y a 23 ans. Pourtant, Washington a accru la présence de l’Otan bien au delà des frontières de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. A présent, l’Otan s’étend de la Baltique à l’Asie
Centrale.
Afin de justifier la poursuite des opérations coûteuses de l’Otan,
Washington a dû se fabriquer un ennemi avec la Russie.
La Russie n’a aucune intention d’être l’ennemie de Washington ou de l’
Otan et l’a bien fait savoir. Mais le complexe militaro-sécuritaire de
Washington, qui absorbe environ 1.000 milliards de dollars par an de l’argent des contribuables en difficulté, a besoin d’une justification pour maintenir le flux de ses profits.
Malheureusement, les imbéciles à Washington ont choisi un ennemi
dangereux. La Russie est une puissance nucléaire, un pays aux vastes dimensions et qui dispose d’une alliance stratégique avec la Chine.
Seul un gouvernement submergé d’arrogance et d’hubris, dirigé par des
psychopathes et des sociopathes, choisirait un tel ennemi.
Le président russe, Vladimir Poutine, a fait remarquer à l’Europe que la
politique de Washington au Proche-Orient et en Libye est non seulement un
échec complet mais qu’elle a également des retombées dévastatrices pour l’
Europe et la Russie. Les fous à Washington ont renversé les gouvernements qui réprimaient les Djihadistes. A présent, les Djihadistes violents sont
lâchés. Au Proche-Orient, ils sont à l’œuvre pour redessiner les frontières
artificielles établies par les Anglais et les Français dans le sillage de la
Première Guerre mondiale.
L’Europe, la Russie et la Chine ont des populations musulmanes et ont des
raisons de s’inquiéter, maintenant que la violence libérée par Washington
pourrait apporter la déstabilisation de régions entières d’Europe, de Russie
et de Chine.
Personne, nulle part dans le monde, n’a de raison d’aimer Washington.
Personne ! Et encore moins les Américains qui sont saignés à blanc afin que
Washington puisse faire étalage de sa force militaire sur toute la planète. La
cote de popularité d’Obama est à un lamentable 41% et personne ne veut qu’
Obama reste à son poste une fois son second mandat terminé. En contraste,
les deux-tiers de la population russe veulent que Poutine reste président
après 2018....
Le dollar est maintenu à flot par des marchés financiers manipulés et la pression que Washington exerce sur ses vassaux. Ils doivent
faire tourner leurs propres planches à billet afin de soutenir la valeur
de la devise américaine en achetant des dollars. Pour maintenir le dollar à
flot, une grande partie du monde connaîtra l’inflation monétaire. Lorsque
les gens finiront par piger et se rueront sur l’or, ils s’apercevront que
les Chinois ont tout pris.
Sergueï Glazyev, un conseiller de Poutine, a dit au président russe que
seule une alliance contre le dollar pour qu’il s’effondre pourrait arrêter l’agression de Washington. C’est mon opinion depuis longtemps. Il ne peut y avoir de paix tant que Washington peut créer à volonté de la monnaie pour financer plus de guerres.
Ainsi que le gouvernement chinois l’a déclaré, il est temps de «
désaméricaniser le monde ». Le pouvoir à Washington a totalement déçu, ne produisant rien d’autre que des mensonges, de la violence, de la mort et la promesse de plus de violence. Les Etats-Unis d’Amérique n’ont d’exceptionnel que le fait que Washington a, sans aucun remords, détruit en tout ou partie sept pays depuis le début du 21ème siècle. A moins que le pouvoir à Washington nesoit remplacé par des dirigeants plus humains, le vie sur terre n’a aucun avenir.
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