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Publié par BALCHOY

 

 

Ce matin sur Europe 1 après un, selon moi,  "faux" débat économique sous la houlette d'Agnès Verdier Molinié, doctrinaire acquise au capitalisme le plus éculé, qui se croit moderne en voulant nous ramener aux affres et aux injustices du XIX ème siècle, un long dialogue entre Jean Pierre Elkabbach qui n'a rien changé dans ses convictions profondes depuis le cri de cœur de Marchais "Tais-toi Elkabach", il y a des décennies d'aujourd'hui et Julien Drey qui, tout en restant un homme nuancé et critique devant son propre parti, a justement dénoncé tous ceux qui, à partir d'une situation difficile,opposent l'élection légitime de 2012 en lui opposant des sondages  fabriqués et manipulés sans  un vrai contrôle contradictoire.

 

Ainsi un journaliste ce matin met en cause , à partir des conclusions d'un sondage qui prétend  opposer 80 % des français à la politique de François Hollande, la légitimité de sa fonction.

 

Pour cette presse, dont je reste persuadé, que dans sa grande majorité elle est inspirée et payée par la droite dont bien sûr le parti asocial de l'UMP, tous les arguments sont bons pour critiquer et ridiculiser l'action actuelle du parti socialiste.

 

Ainsi, s'il est infiniment regrettable et condamnable de voir deux ministres socialistes acculés à la démission pour des malversations fiscales, force est de reconnaître qu'ils ont tous deux été mis au pilori et ont perdu leur place.

 

Qu'est-est-il par contre des malversations nombreuses et répétés de la période de Sarkozy qui a bien sûr plein de casseroles attachés à ses basques mais qui n'a pas encore été condamné  ni d'ailleurs plusieurs de ses comparses.

  En dépit de de ce lourd passif,de nombreux journalistes féroces pour François Hollande  attendent son retour presqu'avec impatience.

 

 

Pour ma part, je continue à considérer que Sarkosy, en détournant, entre beaucoup d'autres malversations,  une décision de l'ONU a contribué en Libye  à la mort de milliers d'innocents pour se débarrasser sans doute d’un dictateur que lui-même avait invité à une fête nationale pour le remercier peut-être d'une aide  qui explique son scandaleux assassinat  grâce au refus d'aide de la France, en particulier du maire de Bordeaux qui a pour moi, en cette affaire,  comme Sarkosy du sang sur les mains.

 

François Hollande a été trop souvent maladroit même pour  défendre certaines de ses initiatives excellentes, au moins à longue échéance, il a eu le tort d'oublier beaucoup de ses promesses mais c'est un homme honnête ce que je dénie à Sarkozy et à sa clique, avec qui, j'en suis persuadé, la France aurait, par exemple, suivi les Etats Unis dans leur agression sauvage et injuste contre l'Irak.

 

Soyons clair, aucun sondage n'a le droit de mettre en question un élection régulière qui a confié  pour cinq ans la Présidence des Français à François Hollande et ce n'est pas au Figaro, le journal non des "biens pensants" mais des riches pensants ou exploiteurs du peuple de mettre en question une constitution qu'ils défendraient bien sûr bec et ongle si elle était attaquée par des gens de gauche.

 

Si j'ai un conseil à donner à François Hollande, ce serait certes de laisser tomber avec dédain, ces critiques hypocrites des partis de l'argent et de revenir à ses promesses du Bourget auxquelles croient et espèrent encore infiniment plus de français que les chiffres fous que donnent ces sondages si intéressés et intéressants pour le droite.

 

Le plus grand danger pour la France, sans parler de la famille raciste des Le Pen qui n'a pas fondamentalement changé, c'est l'hypocrisie de cette droite qui veut gouverner la France pour le grand profit des 25 % des français les plus riches.

 

Sarkosy est le moins  souhaitable candidat pour la France juste et efficace que nous attendons tous.

 

Il n'est pas trop tard pour François de revenir au cœur de la cible qu'il vient de rappeler à propos d'un triste livre sur lui, "le choix des plus pauvres" qui fait partie  de l'essence même de ce socialisme qui n'est authentique que s'il prend ses distances vis à vis d'un libéralisme qui est tout le contraire du cet Humanisme croyant et non croyant né dans le sillage millénaire  de Jésus de Nazareth et bien plus tard des constatations de Marx.

 

 

Yvan Balchoy

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

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