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Publié par BALCHOY





« Le capital n’est pas simplement de l’argent », nous dit Robert Paris. « De l’argent, il y en a aujourd’hui et il n’y en a même jamais eu autant sur la

planète. Mais c’est de l’argent qui participe à un cycle au cours duquel encore plus de travail va être transformé en argent. L’accumulation du capital est le

but même de la société capitaliste. Produire et vendre des marchandises, exploiter les travailleurs, tout cela n’est qu’un moyen. Faire de l’argent, s’enrichir

n’est aussi qu’un moyen. Le but même est de transformer cet argent en capital, c’est-à-dire trouver les moyens de l’investir et de lui faire rendre du profit,

lequel profit doit lui-même encore être investi.
C’est ce mécanisme qui ne fonctionne plus. »
Voyons donc ce dysfonctionnement.En cette veille de 1er mai, ce n'est pas sans utilité.
Michel Peyret


Débat actuel sur le capital fictif
lundi 16 juin 2008, par Robert Paris
Thèses du site "Matière et révolution" sur la crise actuelle
Le système capitaliste a hypothéqué son avenir
Le nôtre ne doit pas rester accroché à ce Titanic
1- Il n’y a aucune origine accidentelle à la crise actuelle. Pour les capitalistes, loin d’être une surprise, elle est une catastrophe annoncée. C’est seulement

pour le grand public, et particulièrement pour les travailleurs, qu’elle est tout ce qu’il y a de plus étonnant : le système qui domine le monde, sans une

puissance capable de le renverser, sans une classe sociale qui semble lui contester ce pouvoir, est en train de s’effondrer et de se détruire lui-même.
2- Ce n’est pas une crise conjoncturelle. Ce n’est pas une crise américaine. Ce n’est pas une crise immobilière. Ce n’est pas une crise financière. Ce n’est pas

une crise bancaire. Ce n’est pas une crise pétrolière. Ce n’est pas une crise de confiance. Ce n’est pas une crise inflationniste. C’est le système capitaliste

tout entier qui est en crise. Le terme « systémique » pour caractériser la crise signifie que c’est le fondement, le principe même, du capitalisme qui est mort.
3- C’est l’accumulation du capital qui ne peut plus fonctionner. Et ce pour une raison simple. Le mécanisme d’accumulation du capital a atteint sa limite.
4- Cela signifie que le capitalisme n’a pas subi une maladie, ni un défaut, ni un comportement défaillant de tels ou tels de ses acteurs. Non, le capitalisme

meurt parce qu’il a été au bout de ses possibilités

Lettre de F. Engels

à Conrad Schmidt

27 octobre 1890
 La découverte de l’Amérique était due à la soif d’or qui avait déjà poussé auparavant les Portugais vers l’Afrique (cf. Soetbeer : La Production des métaux

précieux), parce que l’industrie européenne si puissamment développée au XIVe et XVe siècles et le commerce correspondant exigeaient de nouveaux moyens

d’échange que l’Allemagne — le grand pays de l’argent de 1450 à 1550 — ne pouvait livrer. La conquête de l’Inde par les Portugais, Hollandais, Anglais de 1500 à

1800 avait pour but les importations en provenance de l’Inde, personne ne pensait à des exportations vers ce pays. Et pourtant quelle action colossale en retour

ont eue sur l’industrie ces découvertes et ces conquêtes nées des seuls intérêts commerciaux — ce sont les besoins en vue de l’exportation en direction de ces

pays qui ont créé et développé la grande industrie. Il en est de même du marché des valeurs. Et même temps que le commerce des valeurs se détache du commerce

des marchandises, le commerce de l’argent — sous certaines conditions posées par la production et le commerce des marchandises et à l’intérieur de ces limites —

a sa propre nature, connaît des phases particulières. S’il s’y ajoute encore qu’au cours de cette évolution nouvelle le commerce de l’argent s’élargit en

commerce des effets, que ces effets ne sont pas seulement des effets tirés sur l’Etat mais aussi des actions de sociétés industrielles et de transport, qu’en

somme le commerce de l’argent acquiert un pouvoir direct sur une partie de la production (laquelle en gros le domine), on comprend que l’action en retour du

commerce de l’argent sur la production devient encore plus forte et plus compliquée. Ceux qui font commerce de l’argent sont les propriétaires des chemins de

fer, des mines, des usines sidérurgiques, etc… Les moyens de production acquièrent un double visage : leur exploitation doit se conformer tantôt aux intérêts de

la production directe, mais tantôt aussi aux besoins des actionnaires dans la mesure où ils font commerce de l’argent. Voici l’exemple le plus frappant :

l’exploitation des chemins de fer de l’Amérique du Nord dépend totalement des opérations boursières que font à tel moment Jay Gould, Vanderbildt, etc.

lesquelles opérations sont parfaitement étrangères aux chemins de fer en particulier et à ce qui leur est utile en tant que moyen de communication. Ici même, en

Angleterre, nous avons vu durant des dizaines d’années différentes sociétés de chemin de fer lutter entre elles pour la possession de régions où elles

touchaient l’une à l’autre ; au cours de ces luttes des sommes énormes étaient dépensées, non dans l’intérêt de la production et du rapport mais uniquement à

cause d’une rivalité qui, la plupart du temps, n’avait d’autre but que de permettre des opérations boursières à ceux qui possédaient les actions et faisaient

commerce de l’argent."

 
Pour lire la totalité de l'articlede Robert Paris et de la lettre de F. Engels référez-vous à l'adresse suivante :
 

 

 

l'adresse pour lire l'article complet du site Matière et Révolution  est :

http://www.matierevolution.fr/spip.php?article522

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

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R
<br /> Cher ami lecteur,<br /> <br /> <br /> l'adresse pour lire l'article complet du site Matière et Révolution semble erronée<br /> <br /> <br /> l'adresse exacte est : http://www.matierevolution.fr/spip.php?article522<br />
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B
<br /> <br /> >Merci, je corrige...<br /> <br /> <br /> <br />