LA MARE
Ce matin, j'admirais ta mare,
quand un rayon de lumière,
descendu du ciel,
la transforma en miroir,
où cherchant à me voir
sur fond de nuages,
j'entrevis soudain
à coté du mien
ton visage.
Hélas une nuée sombre
nous chassa bientôt dans l'ombre.
Cest sûr ! Je reviendrai encore,
en ce lieu que nous aimons si fort
dans le fol espoir
de t'y revoir
non comme un fallacieux mirage,
mais comme un heureux présage.
en hommage à un tableau de Gisèle Leeman
Yvan Balchoy
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