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Publié par BALCHOY

 

c)  LA FOI VIVANTE

 


Tout autre est le destin spirituel de celui qui consciemment ou non a rencontré l’Idéal Christ.

Cette forme de Foi n’est pas uniforme. Chez beaucoup elle reste « imparfaite » (1), car elle perçoit l’idéal sous un angle plus intellectuel qu’affectif.


(1)    « Les Démons », page 714

 

Cependant elle est justifiante, puisqu’elle assure une communion authentique avec son idéal personnel et fait goûter à la liberté des enfants de Dieu. Elle transforme l’homme en profondeur dans la mesure où elle se réalise comme atteinte de l’idéal ; une telle adhésion existentielle n’atteint sa perfection qu’au jour où elle débouche sur un amour parfait de l’idéal.

Le croyant dont l’amour pour le Christ est encore imparfait ne peut encore faire coïncider ses deux visions intellectuelle et affective de l’idéal ; de là ces tourments, ces doutes qui ne s’apaisent que le jour où l’amour remédie parfaitement l’inquiétude d’une intelligence invitée à limiter sa soif de certitude absolue pour adhérer pleinement à la Vérité personnalisée du Christ. (2)


(2)    Ou se situe dans la perspective dostoïevskienne le pécheur par faiblesse qui continue d’aimer le Christ . L’écrivain semble convaincu de l’impossibilité à la longue de demeurer dans l’amour avec une foi morte. Coupé de Dieu, le pécheur risque de tomber un jour ou l’autre dans une des deux premières catégories que nous avons distinguées.


 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

 

 

 

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