09-03-22- JOSE SARAMAGO, ECRIVAIN PORTUGUAIS COMMUNISTE ET PRIX NOBEL DE LITTERATURE.
Une fois de plus je vous renvoie à l'excellent hebdomadaire Solidaire du 24 juin 2010 (www.solidaire.be)
Je vous conseille de vous abonner à cet hebdo qui n'hésite pas à crier les vérités qui gênent et sont mises sous le boisseau par la plus grande partie de notre presse MEDIA-MENSONGES.
Pour un prix tout à fait modique vous serez informé sur les combats des travailleurs en Belgique et dans le monde, vous aurez une vision originale et libre de la lutte anti-capitaliste à l'échelle planétaire.
Dans le dernier numéro très bon article sur le CONGO 50 ANS" et la place qu'a joué dans l'histoire de ce pays Lumumba martyrisé par certains politiciens de son pays et du notre, enfin entre autres une excellente analyse de la politique du Nationaliste De Wever en Belgique aujourd'hui encensé, à tort je crois par beaucoup et ce que signifierait pour le peuple Belge dans son ensemble ce confédéralisme, rejeté hier et accepté aujourd'hui parfois comme une fatalité au nord et même parfois au sud de notre pays
(photo Carlo Alvarez)
Mais je me contenterai ici de célébrer le grand Jose Saramago, "un modeste serrurier devenu Prix Nobel de littérature" lui qui persécuté pour ses idées dans son pays en particulier par l'Eglise catholique s'est réfugié aux Canaries, où il vient de mourir.
Voici, extraites de l'hebdo "Solidaires" quelques textes de ce grand écrivain communiste.
"Jamais Marx n'aurait eu davantage raison qu'aujourd'hui et le plus grave est encore à venir. Ou était cet argent jeté aujourd'hui sur le marché ? Il était dissimulé avec un très grand avarice. Et maintenant il apparaît brusquement pour sauver quoi ? Des vies humaines ? Non, des banques" (MercoPres 20/10/2008)
"Il y avait deux options : la capitalisme ou le socialisme. Le socialisme a été mon option. Je pense qu'on asssiste a de nouvelles tentatives pour redonner vie au socialisme, il va revenir. Je ne sais ni quand ni comment, mais il revient. Il faut une issue à l'enfer de l'existence, instauré de façon décorative que nous connaissons actuellement." (NRC Handelsblad 10/10/97)
"Ils peuvent tout me prendre : mes livres, le prix Nobel, tout ce qui fait de moi l'individu que je suis devenu. Tout ce qui m'a rendu célèbre. S'il ne me reste que la bonté, ce sera suffisant." (MO* (17), 2004)
Dans son discours du Nobel :
Moi, l'élève, j'ai commencé à écrire la plus simple de toutes les histoires. Un homme se met en quête d'un autre, tout simplement parce qu'il a compris qu'il n'y a rien de plus important dans l'existence." (Tous les noms)
Et ce Poème contre les privatisations, véritable poésie-action :
On privatise tout, on privatise la mer ou le ciel,
On privatise l'eau et l'air, on privatise la justice et la loi
On privatise le nuage qui passe,
On privatise le rêve, surtout s'il est diurne
et qu'on le rêve les yeux ouverts.
Et finalement pour couronner le tout et en finir avec tant de privatisations
on privatise les Etats et on les livre une fois pour toutes
à la voracité des entreprises privées...
Vainqueurs de l'appel d'offre international
Voilà où se trouve désormais le salut du monde...
Et, en passant, on privatise aussi
la pute qui est notre mère à tous"
(Les cahiers de Lanzarote)
Jose SARAMAGO
yvanbalchoy13@gmail.com
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