LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA DROITE FRANCAISE 19/02/2009
Hier soir, vous avez placé votre politique, paraît-il, nouvelle sous les triple signe de l'effort, de l'avenir et de la justice.
Vous vous dites fort de la volonté de ceux qui vous ont élu.
Mais les français qui vous ont voté pour vous ne savaient pas que vous alliez confisquer à votre profit la justice en la réformant pour la rendre davantage dépendante de l'exécutif (suppression par exemple du juge d'instruction indépendant du Ministère public),que vous alliez confisquer les medias en accaparant pour de nombreuses années (car les organismes dits de contrôle comme le CSA, le conseil constitutionnel etc... sont verrouillés pour longtemps par vos seuls partisans) le droit d'aménager l'information à votre goût ; tant pis pour le président de la TV publique qui ne vous plaira pas. vous pourrez le démettre à votre guise. A mes yeux, ce recul de plusieurs dizaines d'années en la matière est un abus de pouvoir que je ne suis pas seul à condamner.
Tant que vous maintiendrez le scandaleux bouclier fiscal qui ne vise qu'à garder en France des inciviques potentiels, le mot "justice" en votre bouche sera un peu sacrilège.
Quant à l'avenir, dans le domaine social vous l'orientez résolument vers un passé que je croyais à jamais révolu. Ce passé est bien représenté par Madame Parisot, votre alliée, malgré de fausses allures d’opposition, que vous réconfortez par votre présence à l'occasion et qui ferait presque regretter le baron pourtant asocial qui l'a précédée.
La scandaleuse intervention dans un centre Emmaüs du ministère de l'expulsion que vous avez honteusement créé, dirigé désormais par un renégat du parti socialiste, m'oblige avec d'autres à vous rappeler ce que vous aviez dit il y a quelques années, mais c'est vrai vous n'en n'êtes pas à une contradiction près, entre vos beaux "sermons" sociaux et l'injustice de vos actes qui toujours sont dix fois plus généreux pour les favorisés que pour ceux que dans votre rhétorique fallacieuse vous appelez désormais avec vos marionnettes ministre, les plus "fragiles".
Vous disiez "Tant qu'il y aura dans la rue des hommes ou des femmes sans ressources, l'Etat ira à leur secours sans leur demander leurs papiers."
C'est pourtant ce que vos représentants ont fait, hier, dans un centre fondé par le regretté Abbé Pierre en s'intéressant même comme au temps de Pétain aux citoyens aux noms à consonance étrangère C'est là une démarche ignoble. Et j'entends que vous la condamniez si vous prétendez mettre en concordance vos actes et vos discours
Ainsi en accordant finalement ce que votre Ministre avait promis en Guadeloupe avec une dizaine de jours de retard coupable, du sang a coulé en ce pays d’injustices caractérisées et êtes-vous sûr d’être totalement innocent de ces désordres par votre passivité.
La crise mondiale est celle d'une idéologie qui croyait qu'en additionnant les égoïsmes de chacun, une nouvelle société plus juste allait naître. Rien de plus faux ! Marx a raison même si ceux qui se sont réclamé de lui n'ont pas trouvé encore une organisation sociale vraiment satisfaisante. Demain l’humanité comprendra qu'elle doit se construire sans exploitation de l'homme par l'homme et en partant non du profit immoral mais des besoins de chacun. C'est la vocation de l'Etat. On recommence à y penser devant les dégâts accumulés par les financiers fous, que vous félicitiez hier encore.
Si vous voulez le bonheur de la France, plus de demi-mesures, rompez avec toute forme de capitalisme, permettez la création d'une société faite pour le bien-être de tous sans super-riches, sans super-pauvres pour commencer, sans riches, sans pauvres pour finir.
Deux critères pour voir si vous êtes décidés à "révolutionner" notre société : renoncer à votre satané bouclier fiscal car il est normal que celui qui gagne beaucoup paie beaucoup d'impôts et quand les revenus sont extravaguant les impôts doivent l'être aussi.
CHICHE !
Yvan Balchoy
balchoyyvan13@hotmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com
Vous vous dites fort de la volonté de ceux qui vous ont élu.
Mais les français qui vous ont voté pour vous ne savaient pas que vous alliez confisquer à votre profit la justice en la réformant pour la rendre davantage dépendante de l'exécutif (suppression par exemple du juge d'instruction indépendant du Ministère public),que vous alliez confisquer les medias en accaparant pour de nombreuses années (car les organismes dits de contrôle comme le CSA, le conseil constitutionnel etc... sont verrouillés pour longtemps par vos seuls partisans) le droit d'aménager l'information à votre goût ; tant pis pour le président de la TV publique qui ne vous plaira pas. vous pourrez le démettre à votre guise. A mes yeux, ce recul de plusieurs dizaines d'années en la matière est un abus de pouvoir que je ne suis pas seul à condamner.
Tant que vous maintiendrez le scandaleux bouclier fiscal qui ne vise qu'à garder en France des inciviques potentiels, le mot "justice" en votre bouche sera un peu sacrilège.
Quant à l'avenir, dans le domaine social vous l'orientez résolument vers un passé que je croyais à jamais révolu. Ce passé est bien représenté par Madame Parisot, votre alliée, malgré de fausses allures d’opposition, que vous réconfortez par votre présence à l'occasion et qui ferait presque regretter le baron pourtant asocial qui l'a précédée.
La scandaleuse intervention dans un centre Emmaüs du ministère de l'expulsion que vous avez honteusement créé, dirigé désormais par un renégat du parti socialiste, m'oblige avec d'autres à vous rappeler ce que vous aviez dit il y a quelques années, mais c'est vrai vous n'en n'êtes pas à une contradiction près, entre vos beaux "sermons" sociaux et l'injustice de vos actes qui toujours sont dix fois plus généreux pour les favorisés que pour ceux que dans votre rhétorique fallacieuse vous appelez désormais avec vos marionnettes ministre, les plus "fragiles".
Vous disiez "Tant qu'il y aura dans la rue des hommes ou des femmes sans ressources, l'Etat ira à leur secours sans leur demander leurs papiers."
C'est pourtant ce que vos représentants ont fait, hier, dans un centre fondé par le regretté Abbé Pierre en s'intéressant même comme au temps de Pétain aux citoyens aux noms à consonance étrangère C'est là une démarche ignoble. Et j'entends que vous la condamniez si vous prétendez mettre en concordance vos actes et vos discours
Ainsi en accordant finalement ce que votre Ministre avait promis en Guadeloupe avec une dizaine de jours de retard coupable, du sang a coulé en ce pays d’injustices caractérisées et êtes-vous sûr d’être totalement innocent de ces désordres par votre passivité.
La crise mondiale est celle d'une idéologie qui croyait qu'en additionnant les égoïsmes de chacun, une nouvelle société plus juste allait naître. Rien de plus faux ! Marx a raison même si ceux qui se sont réclamé de lui n'ont pas trouvé encore une organisation sociale vraiment satisfaisante. Demain l’humanité comprendra qu'elle doit se construire sans exploitation de l'homme par l'homme et en partant non du profit immoral mais des besoins de chacun. C'est la vocation de l'Etat. On recommence à y penser devant les dégâts accumulés par les financiers fous, que vous félicitiez hier encore.
Si vous voulez le bonheur de la France, plus de demi-mesures, rompez avec toute forme de capitalisme, permettez la création d'une société faite pour le bien-être de tous sans super-riches, sans super-pauvres pour commencer, sans riches, sans pauvres pour finir.
Deux critères pour voir si vous êtes décidés à "révolutionner" notre société : renoncer à votre satané bouclier fiscal car il est normal que celui qui gagne beaucoup paie beaucoup d'impôts et quand les revenus sont extravaguant les impôts doivent l'être aussi.
CHICHE !
Yvan Balchoy
balchoyyvan13@hotmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com