05-11-24- SALUT TRISTESSE (Yvan Balchoy,)
Ce matin, tout en moi grelotte
sous ce ciel qui crachotte
une bruine glaciale
qui peu à peu peint tout en sale.
Dans les rues humides,
des passants livides
se hâtent, les yeux hagards,
privés de tout regard.
Un rien m'oppresse
et tout m'agresse.
Dans ce monde aussi froid
que mon désarroi,
je m'en vais muet,
pâle et tristounet.
Mais voici qu'un poème de toi
surgit du fond de moi.
Ses mots simples et véridiques
me sont un élexir magique.
Le ciel est toujours gris,
mais il me sourit.
Les passants, toujours aussi pressés,
mais j'ai envie de les embrasser.
La pluie coule toujours,
on dirait qu'elle me dit :"Bonjour !"
Je te sais absente,
jamais peut-être, tu ne m'as été si présente.
Adieu tristesse . . .