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Publié par YVAN BALCHOY

Des fonctionnaires israéliens affirment que Cochav Elkayam-Levy a a cherché à gagner des millions en diffusant des fake news, selon lesquelles le Hamas aurait perpétré des viols massifs le 7 octobre.
Des responsables israéliens se sont “désolidarisés” d’une avocate qui a joué un rôle essentiel en promouvant de fausses affirmations selon lesquelles le Hamas aurait commis des viols et des abus sexuels systématiques le 7 octobre, a rapporté le média israélien Yedioth Ahronoth le 24 mars.

Le journal israélien a rapporté les affirmations de fonctionnaires des ministères israéliens selon lesquelles l’avocate Cochav Elkayam-Levy avait produit des études inexactes, diffusé de fausses allégations sur les atrocités qu’aurait commises le Hamas et cherché à collecter des millions de dollars de dons pour une soi-disant “commission civique” dont elle est l’unique membre.

Elkayam-Levy, qui dirige l’Institut Deborah et enseigne au département des relations internationales de l’Université hébraïque, a été l’une des premières à diffuser de telles affirmations selon lesquelles le Hamas aurait commis des viols systématiques lors de l’opération “Al-Aqsa Flood”.

Comme l’explique The Grayzone, M. Elkayam-Levy a présenté des images de combattantes kurdes tuées en Syrie tout en prétendant qu’il s’agissait de femmes juives israéliennes tuées et violées par des combattants du Hamas lors du festival de musique Nova, le 7 octobre.

The Grayzone a par ailleurs noté qu’Elkayam-Levy avait attiré l’attention du public de manière significative en décembre après avoir été interviewée par Jake Tapper de CNN et rencontré des membres du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, ainsi que l’assistante du président et directrice du Conseil de la politique du genre, Jennifer Klein, à Washington. “Les gens se sont désolidarisés d’elle parce que ses affirmations sont fausses”, a expliqué un fonctionnaire de l’un des bureaux du gouvernement à Yedioth Ahronoth. “Les Palestiniens nous ont accusés de propager de fausses nouvelles, et il s’avère que les conclusions de Mme Elkayam-Levy n’étaient ni fondées, ni justifiées”.


Elkayam-Levy a diffusé dans la presse internationale l’histoire “de la femme enceinte à qui on a ouvert le ventre – une histoire dont il a été prouvé qu’elle était fausse”, s’est plaint un fonctionnaire. “Ce n’est pas une plaisanterie. Petit à petit, les professionnels ont commencé à prendre leurs distances avec elle en raison de son manque de fiabilité.”

Elle a également créé une “commission civile” chargée d’enquêter sur les atrocités présumées commises par le Hamas. Bien que le nom de la commission suggère qu’il s’agissait d’un organe établi par le gouvernement, il n’était composé que d’Elkayam-Levy elle-même.

Elle a ensuite sollicité des millions de dollars de dons pour la fausse commission, affirmant qu’un budget de 8 millions de dollars, dont 1,5 million de dollars pour les frais administratifs, était nécessaire.
“Rahm Emanuel, ambassadeur des États-Unis au Japon, lui a versé des fonds. Elle a reçu des dons de nombreuses personnes et a commencé à réclamer de l’argent pour des conférences”, a déclaré le même fonctionnaire du bureau gouvernemental.

https://investigaction.net/lavocate-a-lorigine-des-allegations-de-viols-par-le-hamas-denoncee-pour-imposture/
THE CRADLE28 MARS 2024


Le reportage alarmant de Yeditoh Ahronoth intervient quelques jours seulement après que Mme Elkayam-Levy a reçu le Prix d’Israël pour ses efforts de “sensibilisation” aux atrocités présumées du Hamas, le 7 octobre.

Le gouvernement israélien a cherché à utiliser des tiers apparemment neutres, notamment les services de secours bénévoles, comme ZAKA et United Hatzalah, pour diffuser de la propagande sur les événements du 7 octobre.

Ces groupes ont inventé des histoires abracadabrantes sur les prétendus crimes du Hamas dans le but de justifier le génocide israélien en cours à Gaza.

News Desk, le 26 mars 2024

N'oubliez pas de vous référer au Media Investig'action.

Note d'Yvan Balchoy

Les scandaleuses censures de conférences illustrant la désinformation systématique organisée en France par Israël et soutenue parfois  par des binationaux qui, bien que représentant sur très petite minorité en France, sont plus que sur-représentés autant dans les Medias que dans les organisations politiques. Rien à dire à cela si ces personnes ne profitaient parfois  de leur situation très haut dans l'Etat pour soutenir quasi-ouvertement la cause sioniste jusqu'à  faciliter l'assassinat des civils gazaouis à travers la livraison d'armes à l'Etat sioniste.

L'abus constant en France, au sein même du gouvernement du terme antisémitisme, qui donne plus d'audience à un refus  douteux d'accès à une conférence qu'au carnage de plus de 30 000 victimes dont des milliers d'enfants à Gaza n'est pas à l'honneur des autorités. Je rappelle que l'antisémitisme concerne tout autant les basses manoeuvres du gouvernement israélien contre la population légale Palestinienne depuis plus de 50 ans et certaines décisions  limitant arbitrairement les droits civils  des musulmans en France.

Les Arabes sont autant sémotes que les Juifs et , sans se livrer à une comparaison injuste, leur histoire  internationale face au colonialisme a engeandré des millions de victimes même si  ce qui s'est passsé le 7 octobre qui était légitime comme résistance à une occupation violente illégitime  a causé de nombreux abus et crimes insupportables contre des civils israéliens.

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