26-03-24- A PLUPART DES PDG DU CAC 40 VEULENT FAIRE BAISSER LES DEPENSES SOCIALES TANDIS QU'UN SDF MEURT DANS LA RUE ASSASSINE PAR LE CAPITALISME (2017)
Dans une lettre ouverte publiée dimanche dans le JDD (Journal du Dimanche), les PDG de l’Association française des entreprises privées (Afep), laquelle regroupe la quasi totalité du CAC 40 et des sociétés les plus importantes de France proposent au gouvernement « un pacte pour relancer la croissance et l’emploi ».
Vous me direz et eux aussi sans doute : quel rapport entre ces deux nouvelles : la mort d'un clochard et ces grandes entreprises qui "assurent la prospérité du pays ?". Je ne suis pas d'accord.
Ces hauts dirigeants aux très hauts salaires parlent de charges sociales démesurées au lieu de dépenses sociales. Avec leur hypocrisie coutumière ils prétendent ne toucher qu'à ceux qui touchent plus de deux fois le SMIC mais préconisent pourtant l'augmentation de la TVA qui va toucherjusqu'aux RMISTES OU RSASTES.
J'aimerais savoir quel est le revenu mensuel cumulé de ces centaines de chefs d'entreprises comparés aux salaires minimums cumulés des mêmes entreprises.
Personnellement, je ne suis pas contre un autre financement de la Sécurité sociale, du Fond des routes, des tâches régaliennes de l'Etat à condition qu'il n'y ait plus en France aucune personne qui soit obligé de vivre dans la rue ou qui n'ait pas accès aux soins médicaux autant qu'un PDG. Et de cela on est loin, vertigineusement loin !
Bien entendu, Copé, le clown triste de l'UMP, peu regardant quant à la déontologie de ses fonctions privées et professionnelles et ce matin Alkabbach le journaliste, qui défend la droite depuis près de quarante ans, applaudissent, chacun à sa manière, les"pauvres"patrons.
Ce SDF qui vient de mourir n'était-il pas en droit aussi important que moi bien sûr, que le Président Hollande (pardon mais c'est comme ça) mais aussi que ces dizaines de chefs d'entreprises qui se servent avec avidité et goinfrerie sur le chiffre d'affaire accru qui leur serait offert sur un plateau d'argent parles prélèvements supplémentaires des centaines sinon des milliers de salariés souvent mal payés.
Tant qu'en France des juges indignes condamneront des personnes ou pire des familles avec enfants à être expulsés sans que la société ne leur fournisse un toit pour la nuit prochaine, il y aura encore ces morts de froid dans la rue qui sont des ASSASSINATS SOCIAUX.
Tant que le Ministre chargé du logement ne traduira pas en acte la loi qui lui permet d'occuper des bâtiments vacants pour loger en hiver des sans abri il se fera, qu'il en convienne ou pas, complice de ces assassinats sociaux.
Chacun d'en nous d'ailleurs dans son douillet "chez soi" est-il totalement innocent de ces crimes sociaux. Je n'en suis pas sûr duj tout.
Vous réclamez des milliards pour rendre plus compétitives vos sociétés mais sur ces milliards qui seront inévitablement prélevés aussi sur les plus pauvres (via la tva et la CSG par exemple), combien allez-vous détourner vers vos scandaleux avantages (salaires tellement excentriques qu'ils ne sont plus humains pour certains, bonus divers, avantages en natures plus ou moins camouflés etc... etc...)
Le salaire d'un haut dirigeant devrait être accepté par l'ensemble des salariés !
Il n'est pas tolérable qu'une personne gagne plus de 100 000 euros par mois (et je me trouve trop généreux !) tant que des hommes qui sont leur frères en humanité protégés par la devise (LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE) sont abandonnés au point de mourir dans la rue.
Oui, il serait souhaitable, nécessaire même que nos entreprises et celles de tous les pays du monde soient prospères. L'ONU pourrait poursuivre ce but à léchelle de toutes les nations.
Il faudrait en tout cas que ces haut dirigeants au revenu démesuré ainsi que les plus fortunés (10 % des français les plus riches possèdent peut-être 30 % de la richesse nationale) participent à cet effort collectif au pro-rata de leur "AVOIR" et non seulement d eleur revenus.
Ainsi, je l'espère, le petit effort, comparé au budget français qu'il faudrait rien que pour sauver la vie de ces nombreux SDF dont les hommes politiques et les chefs d'entreprise regretteront la mort d'une façon tout à fait hyppocrite, supprimera une forme de pauvreté extrême qui déshonore nos pays.
Yvan Balchoy