04-04-24- CONTRASTE (YVAN BALCHOY)
Toi, ce matin, réveil
et moi, sommeil
Tes yeux ouverts sur le monde,
les miens enfouis dans le songe
Féconde, tu es sève,
je ne suis que rève
Tu es vie,
Je ne suis que sourde envie
Tu jetes le cri du silence,
tandis qu'en moi règne l'inconscience
Le béton par toi devient magique
en tes yeux prophétiques
tandis que paralytique
je m'accroche à des souvenirs anachroniques
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