05-03/24- CROISEMENTS SUR UNE CAPITULATION
Hier, en lisant le roman, "le train" de Simenon qui raconte le même exode que celui que j'ai vécu avec mon grand père en 1940. entre le faux "imaginaire" de l'écrivain liégeois et le récit écrit au jour le jour à partir de la réalité quotidienne de mon "bon papa" les recoupements et ressemblances sont légion.
Je vous donnerai ici deux textes qui concernent tous deux la capitulation de la Belgique. Voici d'abord celui de georges Simenon :
"Nous avons failli avoir du vilain, au camp et à la gare, lorsque la radio a annoncé la capitulation de la Belgique... J'ai vu des flamands et des wallons qui pleuraient comme des enfants, d'autres qui en venaient au moins et qu'il fallait séparer." (éd de la Pleiade, tome II, page 897)
Dans le récit de mon grand père, on trouve : "C'est à La Guimorais que nous apprîmes la capitulation et ce fut un moment terrible ; d'après la version que le Ministre Reynaud donnait de l'évènement, non seulement nous étions regardés de travers par les français, mais nous souffrions dans notre coeur de Belge."
balchoy@belgacom.net
Je vous donnerai ici deux textes qui concernent tous deux la capitulation de la Belgique. Voici d'abord celui de georges Simenon :
"Nous avons failli avoir du vilain, au camp et à la gare, lorsque la radio a annoncé la capitulation de la Belgique... J'ai vu des flamands et des wallons qui pleuraient comme des enfants, d'autres qui en venaient au moins et qu'il fallait séparer." (éd de la Pleiade, tome II, page 897)
Dans le récit de mon grand père, on trouve : "C'est à La Guimorais que nous apprîmes la capitulation et ce fut un moment terrible ; d'après la version que le Ministre Reynaud donnait de l'évènement, non seulement nous étions regardés de travers par les français, mais nous souffrions dans notre coeur de Belge."
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