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Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste.
Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.
Les médias du monde entier ont utilisé ces informations. Certains se sont même associés à WikiLeaks.
Les journalistes français et leurs hiérarchies sont ici interpellés puisque trop de grands médias font preuve d’un silence suspect face au sort de Julian Assange.
Celui-ci est persécuté par les États-Unis depuis douze ans, avec l’aide de leur allié britannique. Poursuivi, harcelé, sali dans son honneur, il a déjà été privé de liberté pendant plus de onze ans au Royaume-Uni (une année en résidence surveillée avec un bracelet électronique, sept ans réfugié politique dans les locaux exigus de l’ambassade d’Équateur à Londres et depuis trois ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh).
Julian Assange risque d’être extradé vers les États-Unis qui le poursuivent pour « espionnage ». Là-bas, il encourt jusqu’à 175 ans de prison !
Depuis des années, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) avec ses 190 affiliées représentant quelques 600 000 adhérents des médias dans 150 pays et les syndicats nationaux ont plaidé sa cause sans relâche.
Depuis des années, des collectifs, des organisations, des médias, des personnalités alertent sur la persécution dont est victime Julian Assange et demandent sa libération.
NOTE D'YVAN BALCHOY
L'arrestation, le maintien en détention et la demande d'extradition mi-acceptée par la Grande Bretagne sont des actes criminels car voulant pénaliser la révélation de crimes commis par des états.
Personnellement je ne considérerai jamais comme démocraties des états qui soit pratiquent la peine de mort soit culpabilisent l'information de faits qui enfreignent les droits de l'homme.
Voilà qui amoiindrit singulièrement le nombre de démocraties dans la communauté des nations y compris celles vérolées par l'impérialisme.
Yvan Balchoy