26-02-24- LE TRAVAIL SELON MARX
"Le travail est la source de toute richesse et de toute civilisation et, comme il n'y a de travail utile possible que dans la société et par la société, le produit intégral du travail appartient à la société, c'est à dire à tous ses membres, tous devant participer au travail, par droit égal, chacun recevant selon ses besoin raisonnables.
Dans la société actuelle, les moyens de travail sont le monopole de la classe capitaliste; la dépendance qui en résulte pour la classe ouvrière est la source de la misère et de l'asservissement sous toutes ses formes.
L'émancipation du travail exige de transformer les moyens de travail en bien commun de la société, et de régler l'ensemble du travail sur un mode coopératif, avec répartition équitable de l'apport du travail.
L'émancipation du travail doit être l'oeuvre de la classe ouvrière, en face de laquelle toutes les autres classes ne forment qu'une masse réactionnaire.
Et Marx de tirer pour l'Allemagne quelques conclusions de ces principes :
1) Suffrage universel
2) Législation directe par le peuple (en particulier pour ce qui concerne la guerre ou la paix)
Pas d'armée de métier. Mobilisation générale si voulu par le peuple.
3) Abrogation de toutes les lois d'exception en particulier lois sur la presse.
4) Justice gratuite rendue par le peuple.
5) Education gratuite du peuple par l'Etat et la même pour tous
6) impôt unique et progressif sur les revenus.
7) Journée de travail normal en rapport avec les besoins de la société. Interdiction du travail le dimanche.
8) Interdiction du travail des enfants et de celui des femmes qui porterait atteinte à la santé
Lois protégeant la vie, la santé, le logis des travailleurs.
9) Réglementation du travail dans les prisons."
Ces projets de société datent de 1850. Je crois qu'ils témoigne du degré de civilisation de chaque état et en ce sens, en dépit de ce que nos journaux souvent mensongers affirment, je crois que Cuba est un état infiniment plus moderne que la France de Sarkosy. Evidement un Etat pauvre et opprimé par son grand voisin comme Cuba n'a pas le niveau de vie par exemple de la Suisse, mais imaginons ce que serait la vie à Cuba dans le capitalisme intégral. Il n'est pas nécessaire d'imaginer, il suffit d'aller faire un tour à Bogota, à Haïti et dans les favellas du Brésil où l'on en vient à tuer des enfants comme chez nous on tue des rats par mesure de salubrité publique.
Je cite Marx en partant de l'ouvrage : ;"Critique du programme de Gotha" présenté par Sonia Dayan-Herzbrun et Jean-Numa Ducange. (voir en particulier page 81-83) (éditions sociales)- 2008
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