04-01-24-GUERRE ISRAËL-GAZA : UN RABBIN, UN IMAN ET UN PRÊTRE APPELENT A LA PAIX AU PARLEMENT BELGE (© BELGA - JAMES ARTHUR GEKIERE)

Aron Berger, le pasteur Rik Hoet, le rabbin Pinchas Padwa, Michael Freilich de la N-VA, l'imam Nordine Taouil et Mouhameth Galaye Ndiaye photographiés lors d'une réunion des trois plus grandes communautés religieuses de notre pays, le judaïsme, l'islam et
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19 oct. 2023 à 17:10 - mise à jour 19 oct. 2023 à 17:25
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Temps de lecture1 min
Par La rédaction Info avec Belga
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Des représentants des trois plus grandes communautés religieuses de Belgique, le judaïsme, l'islam et l'Église catholique, ont lu jeudi après-midi au Parlement un appel commun en faveur de la paix et de l'unité. Ils ont mis notamment en garde contre l'importation du conflit israélo-palestinien dans le pays.

Le grand rabbin de la communauté juive anversoise Pinchas Padwa, l'imam Nordine Taouil et le prêtre Rik Hoet se sont rencontrés à l'invitation du député N-VA Michael Freilich. La rencontre s'est déroulée une demi-heure avant l'ouverture de la séance plénière de la Chambre, dans une salle du Palais de la nation.

Dans leur lettre, les trois grandes communautés religieuses alertent sur les conséquences du conflit israélo-palestinien sur notre société. "N'importons pas de conflits d'ailleurs et ne laissons pas nos vies être guidées par des idées et des positions extrêmes. Dans ce pays, nous sommes tous des concitoyens, des voisins, des amis et/ou des partenaires commerciaux", ont-ils notamment déclaré. "Il est facile de se cacher lorsque les choses sont difficiles et cela nous fait mal lorsque des innocents meurent, mais nous devons défendre la paix et lutter contre les discours de haine. La Belgique est notre pays et nous avons besoin les uns des autres", a ajouté Nordine Taouil.

Le Centre d'Action Laïque s'est interrogé sur cette initiative qui donne "la fausse impression que le Parlement fédéral ouvrirait ses portes à une sélection de convictions religieuses", indique-t-il dans une réaction à Belga. "Fort heureusement, il n'en est rien."

"Après les attentats de 2016 qui avaient ensanglanté notre pays, dans une déclaration commune, le gouvernement fédéral, les cultes reconnus et la laïcité, avaient affirmé leur volonté de 'défendre et promouvoir notre socle commun de valeurs' en indiquant que celles-ci sont 'celles des Lumières comme les libertés fondamentales telles que la liberté d'expression, la liberté de culte, la liberté de conscience, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'égalité entre les hommes et les femmes, la non- discrimination'", rappelle le CAL