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Publié par YVAN BALCHOY


Après la trêve et la libération de Palestiniennes qui ont dénoncé leur traitement dans les prisons israéliennes, des accusations refont les gros titres : le Hamas aurait mené une campagne de viols collectifs lors de l’attaque du 7 octobre. Des accusations très graves qui méritent une véritable enquête indépendante. (I’A)
Le Hamas a-t-il réellement mené une campagne de viols collectifs contre des Israéliennes le 7 octobre ? C’est ce qu’affirment le gouvernement israélien et des personnalités comme Hillary Clinton. Ils appellent le monde entier à condamner ces atrocités préméditées et commises par le Hamas.


Ces allégations ont refait surface presque immédiatement après la trêve de sept jours et l’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël. On avait alors entendu des témoignages selon lesquels des femmes palestiniennes étaient violées dans les prisons israéliennes.

Ce type d’accusation doit toujours être pris au sérieux et la parole des femmes mérite une juste attention. Mais il n’y a ici pratiquement pas d’accusatrices – Israël affirmant que toutes ces femmes ont été tuées, pas d’estimation du nombre de victimes et pas de preuves matérielles. La crédibilité des principaux auteurs de ces accusations a par ailleurs été fortement remise en question.

Par exemple, Cochav Elkayam-Levy, la responsable de la commission d’enquête israélienne, est supposée être une experte en droits humains. Or, elle est connue pour avoir rédigé les défenses juridiques de fonctionnaires israéliens qui commettent des crimes contre les Palestiniens, justifiant notamment la méthode de torture par gavage. De plus, elle a des liens directs avec le bureau du Premier ministre israélien.

Pour ne rien arranger, la responsable de la commission d’enquête a été prise en défaut : elle a partagé l’image d’une femme kurde assassinée comme une prétendue preuve photographique des crimes palestiniens. Elkayam-Levy s’appuie également sur des témoignages recueillis par le Shin Bet israélien, connu pour ses actes de torture, ce qui rend tout aveu obtenu dans de telles conditions hautement suspect. Elle s’appuie aussi sur les témoignages de ZAKA, un organisme volontaire humanitaire qui a été ironiquement fondé par Yehuda Meshi-Zahav, un violeur en série connu comme le “Jeffrey Epstein haredi ». ZAKA est également à l’origine d’atroces fausses informations sur les “40 bébés décapités” et les “bébés juifs retrouvés pendus à des cordes à linge”.

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