10-11-23- V O T R E G E N O U (YVAN BALCHOY)
Rond comme un galet
mieux ciselé qu’un bracelet
habillé de dentelle
déshabillé tellement charnel
qu’en un instant
abolissant le temps
effaçant l’écran trop présent
gommant le son assourdissant
il m’entraîne dans un film inédit
qui tout de suite m’a conquis
par son style exquis
Votre genou
si joli bijou
me conduit dans un rêve
dont vous êtes l’Eve
en chair et en os
séduisant mon éros
Ma main devant ce camail
si sculptural
ne résiste pas longtemps
Tout doucement
attirée comme par un aimant
elle se rapproche de la peau mordorée
qui transforme le songe en réalité
Enfin mes doigts
se posent sur la soie
souveraine
de vos jambes de reine,
je ressens enfin votre cœur
dont les battements avec ardeur
semblent me chanter
votre amitié.
Fermant les yeux
je n’en savoure que mieux
le merveilleux
de sa chamade
qui m’offre l’aubade.
Et dans l’éternité de cet instant
que m’offre le temps
je me sens, grâce à vous,
et à votre genou
le plus heureux des vivants
Yvan Balchoï
Le 16/02/1998