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Publié par YVAN BALCHOY

MASSACRES EN MAI 45 EN ALGERIE - 45 000 MORTS -

MASSACRES EN MAI 45 EN ALGERIE - 45 000 MORTS -

 

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Xarlo@aol.com

à xarlo

 

      ET DE CET AUTRE 8 MAI, VOUS EN AVEZ ENTENDU PARLER ?

 

L'autisme politique ne date pas d'aujourd'hui... Non pas que les

politicards soient plus cons que nous (quoique, on  se demande parfois...)  mais

parce que les intérêts dont ils cueillent les fruits sont autres que ceux  des gens d'en-bas...

1945 annonçait le 1er novembre 1954: ce qu'on n'apprend pas à l'école de la Raie-publique... ils sont cons, peut-être, mais pas masochistes !

 

 

************************

 

L’autre 8 mai 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata...

 

Il y a 68 ans  : les massacres du 8 mai 1945 dans le Nord-Constantinois.

Kateb Yacine,  collégien à l’époque, est témoin oculaire à Sétif : « Je

témoigne que la  manifestation du 8 mai était pacifique. En organisant une

manifestation qui se  voulait pacifique, on a été pris par surprise. Les

dirigeants n’avaient pas  prévu de réactions. Cela s’est terminé par des dizaines

de milliers de victimes.  » (lire la suite)

 

À Guelma, les milices préfigurent l’OAS – voir  l’article de Jean-Pierre

Peyroulou.

La guerre d’Algérie a commencé à Sétif  [1]

Le 8 mai, le Nord-Constantinois, délimité par les villes de Bougie,  Sétif,

Bône et Souk-Ahras et quadrillé par l’armée, s’apprête, à l’appel des AML

[Amis du Manifeste et de la liberté ] et du PPA [Parti du peuple algérien

de  Messali Hadj], à célébrer la victoire des alliés. Les consignes sont

claires :  rappeler à la France et à ses alliés les revendications

nationalistes, et ce par  des manifestations pacifiques. Aucun ordre n’avait été donné en

vue d’une  insurrection. On ne comprendrait pas sans cela la limitation des

événements aux  régions de Sétif et de Guelma. Dès lors, pourquoi les

émeutes et pourquoi les  massacres ?

La guerre a indéniablement suscité des espoirs dans le  renversement de l’

ordre colonial. L’évolution internationale les conforte. Les  nationalistes,

PPA en tête, cherchent à précipiter les événements. De la  dénonciation de

la misère et de la corruption à la défense de l’islam, tout est  mis en œ

uvre pour mobiliser. [...]

Chez les Européens, une peur réelle  succède à l’angoisse diffuse. Malgré

les changements, l’égalité avec les  Algériens leur reste insupportable. Il

leur faut coûte que coûte écarter cette  alternative. Même la pâle menace de l

’ordonnance du 7 mars 1944 [relative au  statut des Français musulmans d’

Algérie] les effraie. Leur seule réponse, c’est  l’appel à la constitution

de milices et à la répression. Ils trouvent une écoute  chez Pierre-René

Gazagne, chez le préfet de Constantine Lestrade Carbonnel et le  sous-préfet de

Guelma André Achiary, qui s’assignent pour but de « crever  l’abcès ».

A Sétif, la violence commence lorsque les policiers veulent se  saisir du

drapeau du PPA, devenu depuis le drapeau algérien, et des banderoles

réclamant la libération de Messali Hadj et l’indépendance. Elle s’étend au monde

rural, où l’on assiste à une levée en masse des tribus. A Guelma, les

arrestations et l’action des milices déclenchent les événements, incitant à la

vengeance contre les colons des environs. Les civils européens et la police

se  livrent à des exécutions massives et à des représailles collectives. Pour

 empêcher toute enquête, ils rouvrent les charniers et incinèrent les

cadavres  dans les fours à chaux d’Héliopolis. Quant à l’armée, son action a

fait dire à  un spécialiste, Jean-Charles Jauffret, que son intervention « se

rapproche plus  des opérations de guerre en Europe que des guerres coloniales

traditionnelles ».

 

[1] Extrait de Mohammed Harbi : “la guerre d’Algérie a  commencé à Sétif”

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