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Publié par YVAN BALCHOY

24-06-23- LE GRAND JACQUES BREL ET SON PUBLIC CA JUSTIFIE 15 ANNEES D AMOUR - Patricia Girard
 

 
«Veux-tu que je te dise : gémir n'est pas de mise / Aux Marquises», écrit à Hiva Oa, île perdue du Pacifique, où, le visage décharné, il s'apprête à «mourir face au cancer, par arrêt de l'arbitre», sans gémir, en effet, mais non sans tristesse d'avoir à renoncer à ce bleu du ciel et de l'océan qui remplissait son âme avide de pureté.
"Je conserve un souvenir violent de son dernier récital sur la scène de l'Olympia, le 1er novembre 1966. Nous savons tous, ce soir-là, qu'il s'agit d'un véritable adieu et pas d'une de ces fausses sorties dont sont friands chanteurs ou chanteuses. La salle est fervente, pleine à exploser d'hommes et femmes qui composent le «Tout-Paris» de l'époque, masques et poupées, marionnettes et pantins, mais aussi gens de talent, de pouvoir et d'influence, mouches et moucherons attirés par cette lumière qui va, volontairement, s'éteindre. Car c'est lui, Jacques, Jacky, le Grand Jacques, qui a décidé d'arrêter. Les tournées et leurs nuits blanches, l'alcool et le tabac, les hôtels et les routes ont eu raison de lui, mais c'est aussi parce qu'il veut explorer d'autres paysages, cinéma, comédie musicale et au-delà, car il pressentait que sa vie serait brève et qu'il lui restait, quoi ? à peine dix ans pour «aller voir»." Le Figaro, par Philippe Labro.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
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