20-01-23- POUR L'EX BANQUIER PRESIDENT DE LA FRANCE, DIX ANS DE VIE EN MOINS POUR CERTAINES PROFESSIONS NE JUSTIFIENT PAS UN CRITERE PRECIS DE PENIBILITE ET D'ENTRER PLUS JEUNES A LA RETRAITE
Xarlo Etxezaharreta
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Il n'y a plus assez d'actifs pour "équilibrer" les comptes de la Caisse de retraite.
Heureusement, il y en a assez pour distribuer 87 milliards aux actionnaires (qui ne prendront jamais leur retraite d'actionnaires, n'est-ce pas?).
J'ai un gros problème avec cette équation...
Yvan Balchoy
Ce matin Dimitri Pavlenko pour réagir à la manifestation simplement "importante d'hier a réussi à dénicher une SPECIALISTE A SON GOÛT qui a coup de graphiques, bien entendus sonores et sans preuves a voulu nous prouver que dans tous les cas à conditions égales (clause invérifiable bien sûr) on était plus heureux au travail qu'à la retraite.
Bien entendu s'il ne parle que des retraités au seuil de la mort, il a peut-être raison.
Mais si on parle de la mutation travail-retraite à 60 ou 64 ans et dans l'esprit de « Renaissance » plus tard sûrement 67 ans ou plus, l'assertion de cette psycho-économiste, qui plaît manifestement au joli caniche de monsieur Bolloré, est une ânerie.
Qui admettra qu'un ouvrier travaillant au marteau piqueur, qui n'est plus automatiquement protégé par la pénibilité considère la retraite comme un recul (même si contrairement au cadre, lui risque fort de perdre beaucoup de plumes financières avec ce changement), évidemment monsieur Pavlenko payé, modestement plus de cinq fois plus, pour un travail dix fois moins pénible évidemment ne verra dans sa retraite, si rien de change bien sûr, que de passer d'un paradis de riche travailleur à un paradis de riche retraité ou mieux riche rentier.
Ce monsieur à presque dépassé l'outrance de son interlocutrice en faisant l’éloge de la retraite par capitalisation qui, affirme-t-il, marche très bien dans le monde. Je pense qu'il connaît bien les USA et donc qu’il est de mauvaise foi car là-bas, pour s'en tirer bien à la retraite, il faut faire partie de la minorité des privilégiées ou rentiers sinon, il suffit d'un petit mouvement de crise de bourse pour perdre sa maison et se retrouver à la rue ou à l'immonde aide sociale du pays des yankee.
Monsieur Pavlenko, vous avez un joli minois mais socialement parlant vous êtes un profiteur qui essaye de persuader les exploités du capitalisme, votre idéal, qu'ils doivent se réjouir de ne pas crever à la rue comme dans d'autres pays lointains.
Achetez plein d'actions, recevez gratis bien des dividendes et laissez parler à votre place un vrai journaliste honnête. Çà nous changera et nous pourrons mieux respirer.
Yvan Balchoy