18-01-23- QUAND MONSIEUR PAVLENKO SUR EUROPE 1 JOUE SANS HONNEUR SON ROLE DE CHIEN DE GARDE DES PROPRIETAIRES DE CE MEDIA LIBERALISSIME.
Ce 18 janvier 2023, Dimitri Pavlenko qui malgré son origine Ukrainienne plus que probable évite soigneusement d’aborder le problème de la guerre actuelle entre la Russie et son voisin par souci de prudence peut-être et puis tous ses copains et collègues sur ce média partisan le dispensent de s’en mêler.
Il n’en n’est pas de même quand il est question de politique sociale. Rappelons-nous d’abord que la propriété de ce média est lié à des millionnaires très sensibles à leur influence libérale sur la presse française, Les groupes Largardère et actuellement Bolloré qui bien entendu ont un droit de regard sur les sociétés qu’ils contrôlent. Je crois donc invraisemblable que monsieur Dimitri Pavlenko puisse occuper sa place à la matinale de sa radio sans l’aval explicite de Mr Bolloré.
Je ne connais pas les opinions personnelle de ce brillant journaliste mais je connais le discours qu’il est censé tenir globalement et celui qu’il doit rejeter le mieux qu’il peut.
Ce matin nous avons pu constater que même face à Madame Sonia Mabrouk, plus expérimentée que lui en sa matière, il a cru bon d’intervenir pour modérer et même affaiblir les propos que je crois justes et mesurés de la doctoresse Alice Desbiolles qui risquaient d’infirmer gravement l’idéologie sous jacente à la réforme des retraites défendues avec entêtement par Monsieur le bannquier-président Macron.
Madame Desbiolles qui n’a pas hésité à préciser que 12% des hommes et 8 % des femmes risquaient de mourir avant les 64 ans de leur pension. Des chiffres beaucoup plus élevés que les 7% que le gouvernement tâche de nous faire oublier à tout moment lui qui a désarticulé complètement la pénibilité mise au point dans des réformes précédentes et qui aujourd'hui parle avec mauvaise foi d’une nouvelle pénibilité qui ne sera définie avec précision , qu’après le passage en force de la retraite Macron c’est à dire sous l’angle le plus libéral et le moins social possible.
Monsieur Pavlenko, en confortant avec tant d'insistance l'inhumanité des magnats de la presse qui sévissent en France, vous avez raté une bonne raison de vous taire. Je crois que les beaucoup plus nombreux que vous ne l'admettez qui mourront avant leur 44 ans ou annuités sont plus respectables que vous qui avez joué très mal le rôle de chien de garde qui est le votre lors des matinales d'Europe 1.
YVAN BALCHOY