/image%2F1454732%2F20160605%2Fob_e3cc0c_mq0-3452.jpeg)
11-01-23- ENCORE, SELON DES MEDIAS BIEN INSTRUITS, PAR LE POUVOIR, UNE "NEUTRALISATION" REUSSIE ?
/image%2F1454732%2F20230111%2Fob_18ab42_intervention-policiere-110123.jpg)
Ce matin nouvelle agression, inadmissible bien sûr de passants dans une gare de Paris. Selon un témoin entendu à la Radio, quelques secondes entre les premiers cris des victimes et de nombreux coups de feu qui ont mi l’assaillant à terre en grave état.
Je reconnais que le premier devoir de la police est de veiller à la santé des passants et aussi à la leur en utilisant face à un couteau par exemple ses armes à bon escient. Un bon escient qui peut aller, si indispensable, jusqu’à la mort de l’assaillant.
Je pense qu’en France, peut-être sur instruction venus d’en haut et on sait de quel haut il s’agit, encourage-t-on une neutralisation synonyme hypocrite du meurtre légal qui à l'avantage d’éteindre la procédure judiciaire si couteuse.
Dire que dans de nombreux cas, il s’agit de cas psychiatriques, peut-être mal traités ou non traités est évident. La France s’est honorée d’abolir la peine de mort, ce n’est pas pour la déléguer aux policiers quand bien sûr leur vie n’est pas en danger.
J’ai vu, maintes fois,des policiers s’exercer au tir. Manifestement il est seulement question de se débarrasser de l’assaillant et de sa vie.
Peut-être à ses exercices nécessaires, pourrait-on clairement ajouter que les policiers quand il s’agit d’armes de point d’apprendre comment plusieurs policiers, face à un individu armée, tentent de le maintenir à distance tant des passant que des agents en le blessant de façon à l’immobiliser (et non de le neutraliser) ce que d’autres pays du nord de l’Europe réussissent mieux, je pense, que la maréchaussée française sans doute acquise par ses supérieurs à l’éloge de cette parfois hypocrite neutralisation.
Toute vie est précieuse, celle du policier certes, celle des passants bien sûr, celle de l’agresseur, chaque fois que c’est impossible, c’est le sens même de la civilisation.
Yvan Balchoy