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Publié par YVAN BALCHOY

 
11-06-18- YANQUEE (YVAN BALCHOY)

 


Monsieur le Yankee,
Te souviens-tu de Nagasaki
Toi qui trouves ton exquis
A profiter du mal acquis
A l'image de tes gratte-ciel
Et de ton pouvoir présidentiel
Ta force militaire
Se moque des frontières
Et par delà les mers
Impose sa loi à l'ensemble de la terre

Tu  ne  " respectes " les indépendances
Que si elle te laissent faire
Ce que bon te semble
En distribuant des salaires de misère
"De quoi ne pas mourir de faim"
Alors que tu assouvis tous tes besoins.
Ainsi le monde peu à peu s'appauvrit
Tant que chaque jour tu t'enrichis

Monsieur le Gringo
Tu t'étonnes qu'ici tant te crient "GO"
Quand tu crois les gâter "à gogo".
Pour creuser un canal
A tes yeux capital
Tu as privé la Colombie
 D'une partie de sa superficie
Dont tu as fait une sorte de colonie
dotée d'une vague autonomie
Qui s'appelle Panama
Mais qui est surtout ta proie
Le jour où un triste dictateur,
Jusque-là ton fidèle serviteur
S'est mis en tête de te résister
Pour à son tour profiter
Des gains immenses
Que procure la redevance
De ce ruban d'eau,
qui te rapporte gros
qui ne te coûte pas trop
Tu as soudain découvert
que ce président était un gangster
Vendant de la cocaïne
S'enrichissant grâce à l'héroïne.
Oubliés les services rendues à la CIA
Effacés les éloges d'autrefois
Rien ne te fut plus facile
que de trouver un juge docile
pour condamner sans sursis
ce détestable chef d'état
qui osait tenir tête aux USA.
Scandale à tes yeux inouï
ce président insoumis
se moqua des arrêt d'un tribunal
 le trouvant tout autant partial
que contraire au droit international
Une telle insolence
méritait une réponse d'importance

 


Elle vint  rapidement
sous forme de bombardements
et d'une invasion brutale
aussi criminelle qu'illégale
qui mit le pays à feu à sang
massacrant allègrement
moultes hommes, femmes et enfants
issus surtout des quartiers populaires
et n'ayant rien à voir dans l'affaire.
Quatre mille innocents payèrent ainsi  de leur vie
la décision d'un petit juge ravi
de donner ainsi raison à son pays.
Réfugié à la nonciature apostolique
se fiant au droit d'asile si historique
Noriega fut enfin trahi
par le nonce apostolique
qui, oubliant la parole évangélique
le livra à ses ennemis.
Aujourd'hui tout est rentré dans ton ordre
cet "American way of life"
qui pour les peuples cobayes
est  le plus grand des désordres.
Prends garde, Yankee
à tous ces maquis
qui peu à peu de dressent dans l'ombre
de leurs secrètes catacombes
pour restaurer l'honneur
de leur peuple toujours crâneur
un jour tu apprendras à tes dépens
qu'on ne se moque pas impunément
des nations dont la fierté
tient parfois  lieu de nationalité.
Le jour viendra
où à son peuple reviendra
le canal creusé hier par les pauvres
aujourd'hui exploité
par le riche étranger
Le jour viendra,
où sur ta propre terre
tes minorité révoltées
te feront mettre pied-à-terre
toi le sinistre oncle SAM,
le premier des cleptomanes,
le roi de l'Arnaque,
l'oppresseur des black
Alors, le vrai  peuple américain
redevenu maître de son destin
prendra sa place
parmi les révolutionnaires en marche
vers une nouvelle humanité
retrouvant la fraternité de l'égalité.

 

Yvan Balchoy

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