06-02-23- ILS NE MOURAIENT PAS TOUS MAIS TOUS ETAIENT FRAPPES (SOPHIE BRUNEAU)
En 2006, Sophie Bruneau, dans son documentaire Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, coréalisé avec Marc-Antoine Roudil, filmait des patients en arrêt de travail lors de leurs premières consultations en cellules de soutien. Le constat était clair. Augmentation de la charge de travail, humiliation quotidienne, cloisonnement des tâches : le travail s’ancrait dans les chairs jusqu’à calquer le rythme de la parole et des gestes sur celui de la machine, jusqu’à s’insinuer dans la vie familiale. Dans Rêver sous le capitalisme, la réalisatrice poursuit son sujet en observant, à travers le prisme des rêves, les dérives du monde du travail. La souffrance engendrée vient coloniser le seul espace de liberté restant. L’évasion onirique n’est plus permise. Les sévices sont les mêmes mais la forme a changé, elle a gagné du terrain. Le mal a pris une tournure endémique.
En 2006, Sophie Bruneau, dans son documentaire Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, coréalisé avec Marc-Antoine Roudil, filmait des patients en arrêt de travail lors de leurs premières consultations en cellules de soutien. Le constat était clair. Augmentation de la charge de travail, humiliation quotidienne, cloisonnement des tâches : le travail s’ancrait dans les chairs jusqu’à calquer le rythme de la parole et des gestes sur celui de la machine, jusqu’à s’insinuer dans la vie familiale. Dans Rêver sous le capitalisme, la réalisatrice poursuit son sujet en observant, à travers le prisme des rêves, les dérives du monde du travail. La souffrance engendrée vient coloniser le seul espace de liberté restant. L’évasion onirique n’est plus permise. Les sévices sont les mêmes mais la forme a changé, elle a gagné du terrain. Le mal a pris une tournure endémique.
En 2006, Sophie Bruneau, dans son documentaire Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, coréalisé avec Marc-Antoine Roudil, filmait des patients en arrêt de travail lors de leurs premières consultations en cellules de soutien. Le constat était clair. Augmentation de la charge de travail, humiliation quotidienne, cloisonnement des tâches : le travail s’ancrait dans les chairs jusqu’à calquer le rythme de la parole et des gestes sur celui de la machine, jusqu’à s’insinuer dans la vie familiale. Dans Rêver sous le capitalisme, la réalisatrice poursuit son sujet en observant, à travers le prisme des rêves, les dérives du monde du travail. La souffrance engendrée vient coloniser le seul espace de liberté restant. L’évasion onirique n’est plus permise. Les sévices sont les mêmes mais la forme a changé, elle a gagné du terrain. Le mal a pris une tournure endémique.
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