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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

 

La conviction que je vais tenter de vous partager, je l'ai acquise peu à peu en expérimentant ma vie à travers conquêtes et défaites à partir du jour où j'ai pu considérer les jeunes comme une entité devenue différente de moi.

 

Dans mon milieu familial assez bourgeois, les opinions étaient souvent assez tranchées concernant la jeunesse et ses préoccupations souvent mises au pilori.

 

J'avoue que je suis resté longtemps partagé entre mon atavisme familial et la séduction que je ressentais et que je ressens toujours pour cette jeunesses certes un peu tumultueuse mais pleine d'espoir envers son futur que je lui enviais.

 

Quant virent les évènements de 1968 que je vécus de loin avec avec sympathie il me fallut bien démêler dans les revendications tout azimut jaillissant des amphithéâtres de la Sorbonne et d'ailleurs.

 

Si j'étais loin d'accepter beaucoup des projets défendue par ceux qu'on appelait déjà parfois les barbus, j'avoue que ce grand refus collectif de la société de droite, que que symbolisait si bien De Gaulle et la droite qui alors l'entourait , me plaisait beaucoup.

 

Alors devais-je mettre sur le même pied mon refus souvent plus intellectuel que spontané ou mon enthousiasme global qui se dissolvait fort dès que j'en analysais les composantes.

 

C'est alors réussis à synthétiser peu à peu cette antinomie.

 

Le jeunesse n'est pas infaillible, elle se trompe souvent dans les solutions qu'elle préconise pour changer la société. C'était vrai hier, avant hier aujourd'hui et j'en suis persuadé demain.

 

En revanche quand l'ensemble, la grande majorité de la jeunesse d'une société conteste celle-ci, même de différentes façons, je suis sûr que tôt ou tard cette société est condamnée même si la solution qu'elle trouvera pour se régénérer n'est pas exactement celle que récemment contradictoirement ses jeunes.

 

 

Ainsi, j'en suis de plus en plus persuadé,quand une société est contestée par l'ensemble de ses jeunes, elle est foutue mais il est possible, probable que celui ou ceux qui la réforment appartiennent   à un autre âge, philosophes, hommes d'actions ou meneurs de foule de grande valeur.

 

Mais  leur succès aurait été impossible sans la révolte préalable de la jeunesse qui l'a rendu possible.

 

Ainsi la jeunesse me semble infaillible non dans ce qu'elle préconise mais dans celle qu'elle rejette.

 

Tout pouvoir, politique, religieux, artistique ... devrait écouter les jeunes non certes pour les suivre aveuglément mais pour se rendre compte quand il sera  temps de révolutionner la vie, la société la foi qu'on défend ou croit défendre.

 

 

 

Yvan Balchoy

yvanbalchoy13@gmail.com

http://poete-action.ultim-blog.com

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