20-12-22- ROUTE D'AUTOMNE (PAUL ARRIGHI)
Roule l’Automne
Roule, roule; l'automne roux
sur les bruyères de Corse,
et les bouleaux du lac Baïkal.
Sur le dôme de Notre Dame
et le clocher de Saint-Sernin.
Roule, roule; l'automne roux
sur la queue fauve de « Goupil »
et les flamboiements du soleil
qui clignent comme un phare éperdu.
Roule, roule; dans les cheveux d'or
des belles Femmes rousses,
et de cet été indien qui flamboie
au fil des lacs de nos amours.
Roule, roule; l'automne roux
volète au souffle des feuilles bariolées
qui deviennent tapis de velours,
ravivant la joie des amant(e)s.
Roule, roule; dans les vignes et les sous-bois
quand Bacchus s'en donne à cœur joie,
et coulent les nectars vermeils,
avec cette fraîcheur sans pareil.
Roule, roule l'automne sur ton cheval
à la crinière fauve, enluminée de feuilles d'or
Roule; roule; automne de nos regrets velours,
de cette nostalgie des rouleaux de la Mer,
et de ces cieux au zénith de leur beauté
à la lumière tamisée, déclinante.
Roule, roule ; bel automne
dans tes atours de séductrice,
tournant la tête aux amoureuses.
Car la nostalgie de l'hiver
et sa compagne la froidure
ne sont pas encore avancées.
Paul Arrighi
Roule, roule; l'automne roux
sur les bruyères de Corse,
et les bouleaux du lac Baïkal.
Sur le dôme de Notre Dame
et le clocher de Saint-Sernin.
Roule, roule; l'automne roux
sur la queue fauve de « Goupil »
et les flamboiements du soleil
qui clignent comme un phare éperdu.
Roule, roule; dans les cheveux d'or
des belles Femmes rousses,
et de cet été indien qui flamboie
au fil des lacs de nos amours.
Roule, roule; l'automne roux
volète au souffle des feuilles bariolées
qui deviennent tapis de velours,
ravivant la joie des amant(e)s.
Roule, roule; dans les vignes et les sous-bois
quand Bacchus s'en donne à cœur joie,
et coulent les nectars vermeils,
avec cette fraîcheur sans pareil.
Roule, roule l'automne sur ton cheval
à la crinière fauve, enluminée de feuilles d'or
Roule; roule; automne de nos regrets velours,
de cette nostalgie des rouleaux de la Mer,
et de ces cieux au zénith de leur beauté
à la lumière tamisée, déclinante.
Roule, roule ; bel automne
dans tes atours de séductrice,
tournant la tête aux amoureuses.
Car la nostalgie de l'hiver
et sa compagne la froidure
ne sont pas encore avancées.
Paul Arrighi
L’être Méditerranéen et la mer
P.. D'YVAN BALCHOY
Quand à 12 ans j'ai décidé d'apprendre le russe, sur une photo de la PRAVDA j'ai admiré le paysage du lac Baïkal en me promettant de m'y rendre un jour. A 81 ans très bientôt, je n'ai pas eéalisé ce souhait, mais j'ose croire qu'il n'est pas trop tard. Merci Paul de ce très beau poème ! Yva