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Publié par YVAN BALCHOY

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Refus d’obtempérer : la passagère d’une voiture tuée par des tirs policiers à Grenoble
Selon le procureur de Grenoble, les policiers avaient auparavant été visés par des tirs du conducteur du véhicule qui venait de refuser de s’arrêter à leur demande.

par LIBERATION

publié le 5 octobre 2022 à 8h54
 
 

La passagère d’un véhicule prise en charge par la police après un refus d’obtempérer dans la banlieue de Grenoble est décédée dans la nuit de mardi à mercredi après avoir été touchée au cou par un tir policier. L’information, révélée par France Bleu Isère, a été confirmée par le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, dans un communiqué détaillant le déroulé de la soirée.

Les policiers ont été visés par des tirs du conducteur du véhicule qui venait de refuser de s’arrêter à leur demande, à Saint-Martin-d’Hères. Ce qui a déclenché leur riposte. Poursuivi par les policiers, le véhicule aurait ensuite percuté un véhicule de police avant de faire demi-tour et de «foncer sur les policiers qui étaient descendus de leur véhicule pour l’arrêter», ajoute le procureur.

La passagère âgée de 18 ans «est décédée des suites d’un tir l’ayant touché au cou. Une autopsie, aura lieu dès demain», peut-on lire dans le communiqué. Le conducteur du véhicule a été rattrapé par les policiers puis hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger.

 

Eric Vaillant précise que le parquet a confié l’enquête au service de police judiciaire de Grenoble «s’agissant de la tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique et refus d’obtempérer». En parallèle, le parquet a ouvert une enquête pour les tirs effectués par les policiers et saisi l’IGPN de Lyon.

«On ne sait pas si la passagère a été touchée alors que la voiture roulait ou si elle était à l’arrêt, ajoute France Bleu Isère. Le conducteur d’une vingtaine d’années a lui été blessé et transporté au CHU de Grenoble. En revanche, aucun policier n’a été touché».

OUI, Monsieur Mélenchon a raison.

Probablement à l'incitation de leurs supérieurs bien planqués dans leurs bureaux, le policier de base est incité en cas de refus d'obtempérer, ce qui est un délit bien sûr, ici d'autant plus grave, que l'automobiliste, selon les policiers a tiré sur eux, à autoriser les forces de l'ordre à utiliser ses armes dès qu'ils se sentent en danger et je me demande parfois si en encadrant le véhicule en infraction,on ne veut pas  rendre impossible sa fuite puisque chaque mouvement du véhicule, suspecté de vouloir ou de pouvoir toucher un policier entraîne un tir souvent meurtrier et plus d'une fois meurtrier d'un passager qui lui n'est pas nécessairement responsable de l'infraction y trouve la mort.

Entre la fuite d'une voiture refusant d'obtempérer soit, mais on peut saisir souvent son immatriculation et la mort de cette femme il est clair que la vie d'un policier armé passe aux yeux de certaines autorités avant la vie même d'un ou d'une innocente qui n'a pour tort de que de se trouver en présence d'un malandrin.

Quand j'étais enfant et qu'un policier perdait la vie en service commandé, souvent après en avoir sauvé d'autres, la police et la population pleurait ce policier et lui rendait honneur et protection à sa famille. Il est vrai que les bandits tiraient moins souvent sur des policiers désarmés.

Comme le policier souvent n'était pas armé, c'est vrai qu'il risquait plus d'être tué que de tuer et la population était dans l'admiration de ses policier comme de ses pompiers pour ce motif.

Aujourd'hui, même si on reconnaît que la vie d'un policier est dangereuse, on fait de cette vie un absolu au point qu'il a le droit de tirer sur une voiture en fuite,  quitte par exemple à tuer un autostoppeur qui aurait été admis dans le véhicule par le conducteur, clairement en tort.

Je crois que ceux qui, en mettant la vie même d'innocent  par la permission sinon l'encouragement  à tirer dans des cas de plus en plus fréquents où il est affirmé sans toujours le prouver que l'automobiliste voulait tuer le policier alors que son intention le plus souvent est de s'en fuir. 

Donner le droit de tuer avant celui de protéger tous les innocents est à mes yeux une grave dérive du beau métier de policier,  dérive dont la responsabilité doit être plus cherchée sans doute, très haut dans l'administration.

Non il est hors de question de donner à la police ou à la gendarmerie le droit de pratiquer à sa façon une nouvelle mouture de la  peine de mort abolie en France

Aujourd'hui comme hier, nous avons le droit d'être protégés par des policiers qui doivent rester des gardiens de la paix avant de devenir en priorité peu à peu des forces de l'ordre. (Yvan Balchoy)

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