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Publié par JACQUES ALLARD

L'élite financière et industrielle nord-américaine avait de la sympathie pour le fascisme et le nazisme (version allemande du fascisme).  L'antisémitisme et le racisme ne les dérangeait pas.  Pourquoi ?  Parce que l'ennemi du fascisme et du nazisme, c'était les "judéo bolcheviques", inspirés par le juif Karl Marx et mis en oeuvre en Union Soviétique communiste, antre de l'ennemi fondamental.  Cette élite financière et industrielle, qui a toujours dicté sa loi aux gouvernements nord-américains ploutocrates successifs, a été fort surprise lorsqu'Hitler déclara la guerre aux Etat-Unis le 11 décembre 1941, immédiatement après l'attaque de Pearl Harbor par le Japon le 7 décembre 1941.  Cette élite qui faisait beaucoup d'affaires avec l'Allemagne ne voulait pas la guerre contre l'Allemagne, et elle était bien contente qu'Hitler ait entrepris de détruire l'Union Soviétique.  On écoute l'historien belge Jacques Pauwels toujours avec le même intérêt et le même plaisir (voir la vidéo plus bas : https://youtu.be/5l19Hrg_c_E).

Le Mythe de la bonne guerre
- impérialiste -

(avec la video)

      La guerre froide aura bientôt 100 ans. Selon certains on a même de bonnes raisons de penser qu'elle les a déjà ; puisque pour l'impérialisme américain, naissant sous sa forme moderne sur les décombres des "empires centraux" et coloniaux qui s'étaient auto-détruit ( sous les encouragements de l'Oncle Sam ) pendant la première guerre mondiale, les années 20 du siècle dernier furent aussi celles de la grippe espagnole et de "l'invasion communiste" venue de la Russie "judéo bolchévique" d'alors.

      L'actualité géopolitique et le comportement inique et absurde de notre classe dirigeante, comme de l'appareil idéologique qu'elle appointe dans la représentation politique (aussi bien que dans l'appareil d'état), et de l'ensemble de nos médias, sous la houlette des plus grosses fortunes de France, s'inscrivent dans cette "guerre froide de 100 ans".

      C'est ce conflit, provoqué par les prétentions impériales du capitalisme étasunien, qui doit être remis dans la perspective de lutte mondialisée des classes, et ses épisodes militaires, pour comprendre pourquoi et comment cette classe dominante et ses agents les plus zélés s'appliquent encore à produire une rhétorique de légitimation de cette "juste cause". Une logomachie destinée à accompagner la soumission et la servitude des vieilles nations européennes, désormais ramenées au rôle de "proxies" accomplissant la sale besogne, voire de "chair à canon" au profit des stratèges du Pentagone, comme de Wall Street et leurs "amis" occidentaux.

      La récente visite de l'éminent historien Jacques Pauwels nous a donc donné l'occasion de remettre à l'affiche le livre ( épuisé chez son éditeur, mais les derniers exemplaires sont disponibles à la librairie) qu'il avait consacré naguère au "Mythe de la Bonne guerre " ... impérialiste. Un mythe tenace et qui marque cette Guerre froide de  100 ans ...

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