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Publié par JACQUES ALLARD

En guise d'introduction à ce très long article du site "Les Crises), Noam Chomsky : « Le sort de l’humanité n’est pas scellé… si nous agissons maintenant », je propose une approche parallèle théologique ancienne.  Lucifer, l'archange qui réfléchissait la lumière divine, fut jaloux du plan éternel de Dieu, qui consistait à épouser (s'incarner dans) la nature humaine, dont il était lui-même le créateur, et ce au détriment de la nature angélique dépourvue de chair.
La conséquence de cette jalousie fut que Lucifer, alias Satan dans la Bible, aussi appelé le père du mensonge et le meurtrier depuis l'origine, n'eut d'autre plan que d'entraîner l'espèce humaine dans sa propre chute, la perdition éternelle.  La mission de Jésus, le Fils du Père, fut donc de libérer l'espèce humaine (et son habitat, la nature toute entière), joyau incommensurable, de l'emprise de Satan.  Sachant que le temps lui est compté et que l'heure de sa défaite finale approche, ce dernier redouble donc de perversité et de rage pour causer un maximum de dommages à l'espèce humaine. Dans l'Evangile, Jésus nous a (un peu) rassuré: "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne." (https://saintebible.com/matthew/10-28.htm).
Je conviens que le ton de ce commentaire est dramatique, mais à l'heure des énormes bouleversements climatiques et des risques imminents de désastres nucléaires, conscients que, finalement, nous sommes humainement impuissants face à cette urgence, il n'est pas trop tard pour... prier. C'est ce que me disait un ami FB dans un message personnel récemment.
Veni Sancte Spiritus !  Viens Seigneur Jésus ! Maranatha !  Libera nos a Malo !

(Noam Chomski)
A l’époque du réchauffement climatique, la mission de l’éducation politique est comparable à celle de la philosophie telle que décrite par Ludwig Wittgenstein : « montrer à la mouche comment sortir du piège à mouches. »
(Noam Chomsky)
L’évolution de l’intelligence supérieure est un problème scientifique intrigant. Il est même possible que nous soyons la seule espèce dans l’univers accessible à avoir évolué vers ce que nous appelons une intelligence supérieure, ou du moins à l’avoir préservée sans nous autodétruire. Jusqu’à maintenant.
Quant à savoir pourquoi les crises existentielles qui pourraient bientôt mettre fin à la vie durable sur Terre ne reçoivent que trop peu d’attention, on peut penser à de nombreuses raisons possibles. Il y a aussi une question plus profonde qui traîne en arrière-plan, pas très loin. Cette question a fait irruption dans la conscience avec une intensité dramatique il y a 77 ans, le 6 août 1945. Ou devrait l’avoir fait.
En ce jour fatidique, nous avons appris que l’intelligence humaine avait réalisé un exploit. Elle avait conçu le moyen de tout détruire. Pas encore tout, en fait, mais il était clair que les progrès technologiques allaient bientôt y parvenir. C’est ce qui s’est produit en 1952, lorsque les États-Unis ont fait exploser la première arme thermonucléaire et que l’horloge de l’apocalypse est passée à minuit moins deux. Elle n’est pas revenue aussi proche de la catastrophe terminale avant le mandat de Trump, passant alors à une poignée de secondes avant minuit, les analystes ayant abandonné les minutes.
La question qui s’est posée avec une acuité extrême il y a 77 ans était de savoir si l’intelligence morale de l’homme pouvait s’élever à un niveau tel que la pulsion de destruction puisse être combattue. Le fossé peut-il être comblé ? Les résultats obtenus jusqu’à présent ne sont pas très encourageants.
Le jeu n’est pas terminé tant que nous n’avons pas choisi d’y mettre fin. Le choix est inéluctable. La décision que prendront les humains est de loin la question la plus cruciale qui s’est posée au cours du bref séjour des humains sur la Terre. La réponse nous sera bientôt donnée.
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