18-10-22- EN FRANCE NOUVELLE INTERVENTION ARBITRAIRE DE CALIGULA II (SOUVENIRS...SOUVENIRS 2008)
Depuis qu'il a été élu pour le meilleur et surtout POUR LE PIRE, président du bon royaume de France, le petit gesticulateur se lève chaque matin en se demandant ce qu'il va pouvoir inventer pour amuser la galerie.
Mais qu'on ne s'y trompe pas. Derrière ses fantaisies capricieuses, lui où ses conseillers tout puissants, développent une stratégie démoniaque pour les petites gens, très profitable pour les plus riches de la société française.
En d'autres termes il s'agit d'une offensive concertée contre tout ce qui empêche la droite de continuer à "marchandiser" à sa guise la société française, alignée peu à peu sur celle des USA.
On pourrait croire que la suppression de la publicité télévisée en France est un bon pas dans l'opposition à cette marchandisation de la culture.
Selon moi, et je ne suis pas le seul à penser ainsi, il n'en n'est rien.
Après avoir surpris apparemment tout le monde en annonçant son intention de mettre fin à la publicité sur la TV publique, Sarko a constitué une commission dont a vite vu qu'elle était impuissante face aux ukases et aux interventions répétées de l'exécutif qui interdisait par exemple le renchérissement de la redevance, moyen le plus démocratique d'assurer un financement sûr et perenne.
A sa place des taxes sont prévues sur les téléphones portables et sous une forme réduite sur l'augmentation des bénéfices de publicité des télévisions privées. Mais ces prélèvements sont rejetés par les intéressés qui ont beaucoup de chance d'être approuvés par les autorités européennes.
Et alors comment financera-t-on ?
Ce qui est sûr, c'est que les décision de cette commission revue et corrigée par le Sarkosy vont d'abord profiter à ses amis du privé, Bouygue et Cie y compris celui qui lui offre avion et villa pour ses vacances.
Question financement du public, à la place des 850 millions d'euros nécessaires on arrive péniblement et avec beaucoup de points d'interrogations à 600. On fera, dit-on, des économies.
Nous savons par l'évolution dramatique du système de santé français qu'on peut dès lors s'attendre à des coupes sombres sélectives selon les goûts du Maître.
Les journalistes trop indépendants, les émissions qui ne plaisent pas à l'ancien ministre de l'intérieur seront écartés et remplacés par des moutons dociles du genre UMP qui rugit parfois un instant pour courber l'échine au premier froncement des sourcils du Président.
Il suffit de voir insignifiance de la soit-disant Ministre de la Culture, choisie par lui, pour imaginer ce qui nous attend.
Pour assurer la victoire de ses idées, Sarko n'a pas lésiné puisqu'il se réserve le droit de nommer le Président de la TV. Certes, le parlement pourra contester son choix mais ce ne sera qu'un droit de veto, le Président ayant seul le droit de choisir son candidat. Et, si j'ai bien compris la radio ce matin, si la réforme de l'état est rejetée, ce qui semble presque probable aujourd'hui, la majorité qualifiées des 60 % risque de disparaître elle aussi.
La suite est facile à imaginer.
Dès lors après avoir choisi les maîtres de la nouvelle information pour les TV privés (voir ce qui se passe a TF1), Sarko aura tout loisir pour se concocter la TV publique de ses rêves.
Je ne crois pas du tout qu'il ait pour ambition de faire de cette TV publique la reine des Médias française. Avec son Machiavélisme déjà si souvent manifesté, il a grande chance qu'il oeuvre secrètement pour que la Télévision publique, privée d'une grande partie de son financement, obligée de choisir la voie du sérieux et du documentaire, devienne peu à peu la voix de son maître au détriment de son audience.
Cette évolution attendue et même voulue permettrait alors au pouvoir de privatiser une partie du public ou de fermer au nom de l'audimat ou de la rentabilité une partie du Service Public.
Ainsi la boucle sera bouclée et l'on pourra mais trop tard découvrir que le seul but réel du petit gesticulateur était d'abaisser le service public et d'enrichir ses amis du privé auquel il va d'ailleurs offrir un deuxième interruption de publicité dans les films qui compensera généreusement les 2 % que ces chaînes devront consentir pour le privé. (sans compter bien entendu la publicité nouvelle venue du public)
Prétendant moderniser la France en la ramener au plan social au XIX ème siècle, au niveau des média le président actuel de la France insidieusement nous ramène à la TV de papa au temps du sinistre Pierrefite qui considérait la TV publique non comme la voix de la France mais comme celle du gouvernement.
On comprend dès lors pourquoi Sarko refuse tout équilibre réel entre le pouvoir et l'opposition dans l'expression des partis politiques.
Cet homme ringardise la France dans tous les domaines en la ramenant au temps du Libéralisme le plus sauvage du XIX ème siècle.
Son oeuvre de destruction dépasse de loin la mission que lui a donnée le peuple français.
J'espère qu'il devra la payer un jour y compris devant les tribunaux à la fin de son mandat, s'il le termine cette sorte de trahison politique, culturelle et sociale vis à vis du peuple français.
Yvan Balchoy
balchoyyvan13@hotmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com
Mais qu'on ne s'y trompe pas. Derrière ses fantaisies capricieuses, lui où ses conseillers tout puissants, développent une stratégie démoniaque pour les petites gens, très profitable pour les plus riches de la société française.
En d'autres termes il s'agit d'une offensive concertée contre tout ce qui empêche la droite de continuer à "marchandiser" à sa guise la société française, alignée peu à peu sur celle des USA.
On pourrait croire que la suppression de la publicité télévisée en France est un bon pas dans l'opposition à cette marchandisation de la culture.
Selon moi, et je ne suis pas le seul à penser ainsi, il n'en n'est rien.
Après avoir surpris apparemment tout le monde en annonçant son intention de mettre fin à la publicité sur la TV publique, Sarko a constitué une commission dont a vite vu qu'elle était impuissante face aux ukases et aux interventions répétées de l'exécutif qui interdisait par exemple le renchérissement de la redevance, moyen le plus démocratique d'assurer un financement sûr et perenne.
A sa place des taxes sont prévues sur les téléphones portables et sous une forme réduite sur l'augmentation des bénéfices de publicité des télévisions privées. Mais ces prélèvements sont rejetés par les intéressés qui ont beaucoup de chance d'être approuvés par les autorités européennes.
Et alors comment financera-t-on ?
Ce qui est sûr, c'est que les décision de cette commission revue et corrigée par le Sarkosy vont d'abord profiter à ses amis du privé, Bouygue et Cie y compris celui qui lui offre avion et villa pour ses vacances.
Question financement du public, à la place des 850 millions d'euros nécessaires on arrive péniblement et avec beaucoup de points d'interrogations à 600. On fera, dit-on, des économies.
Nous savons par l'évolution dramatique du système de santé français qu'on peut dès lors s'attendre à des coupes sombres sélectives selon les goûts du Maître.
Les journalistes trop indépendants, les émissions qui ne plaisent pas à l'ancien ministre de l'intérieur seront écartés et remplacés par des moutons dociles du genre UMP qui rugit parfois un instant pour courber l'échine au premier froncement des sourcils du Président.
Il suffit de voir insignifiance de la soit-disant Ministre de la Culture, choisie par lui, pour imaginer ce qui nous attend.
Pour assurer la victoire de ses idées, Sarko n'a pas lésiné puisqu'il se réserve le droit de nommer le Président de la TV. Certes, le parlement pourra contester son choix mais ce ne sera qu'un droit de veto, le Président ayant seul le droit de choisir son candidat. Et, si j'ai bien compris la radio ce matin, si la réforme de l'état est rejetée, ce qui semble presque probable aujourd'hui, la majorité qualifiées des 60 % risque de disparaître elle aussi.
La suite est facile à imaginer.
Dès lors après avoir choisi les maîtres de la nouvelle information pour les TV privés (voir ce qui se passe a TF1), Sarko aura tout loisir pour se concocter la TV publique de ses rêves.
Je ne crois pas du tout qu'il ait pour ambition de faire de cette TV publique la reine des Médias française. Avec son Machiavélisme déjà si souvent manifesté, il a grande chance qu'il oeuvre secrètement pour que la Télévision publique, privée d'une grande partie de son financement, obligée de choisir la voie du sérieux et du documentaire, devienne peu à peu la voix de son maître au détriment de son audience.
Cette évolution attendue et même voulue permettrait alors au pouvoir de privatiser une partie du public ou de fermer au nom de l'audimat ou de la rentabilité une partie du Service Public.
Ainsi la boucle sera bouclée et l'on pourra mais trop tard découvrir que le seul but réel du petit gesticulateur était d'abaisser le service public et d'enrichir ses amis du privé auquel il va d'ailleurs offrir un deuxième interruption de publicité dans les films qui compensera généreusement les 2 % que ces chaînes devront consentir pour le privé. (sans compter bien entendu la publicité nouvelle venue du public)
Prétendant moderniser la France en la ramener au plan social au XIX ème siècle, au niveau des média le président actuel de la France insidieusement nous ramène à la TV de papa au temps du sinistre Pierrefite qui considérait la TV publique non comme la voix de la France mais comme celle du gouvernement.
On comprend dès lors pourquoi Sarko refuse tout équilibre réel entre le pouvoir et l'opposition dans l'expression des partis politiques.
Cet homme ringardise la France dans tous les domaines en la ramenant au temps du Libéralisme le plus sauvage du XIX ème siècle.
Son oeuvre de destruction dépasse de loin la mission que lui a donnée le peuple français.
J'espère qu'il devra la payer un jour y compris devant les tribunaux à la fin de son mandat, s'il le termine cette sorte de trahison politique, culturelle et sociale vis à vis du peuple français.
Yvan Balchoy
balchoyyvan13@hotmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com