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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

JOSETTE-ET-BEJARD.jpg

 

 

 

 

 

 

Maurice Béjard nous quitte et malgré le bon soleil d'aujourd'hui il me semble  qu'il fait plus froid, un peu plus sombre sur notre terre.

Le Bruxelles que j'ai connu et que j'aime ne serait pas le même sans le passage de cet homme petit peut-être de taille mais géant de talent.

 

 

 

Qu'il me suffise de rappeler ici les "BALLETS DU 20 IEME SIECLE" et cette école de danse qui illustre encore notre capitale.

 

 

 

Maurice Béjard aimait notre ville, il s'y plaisait et lui rendit bien ce qu'elle lui apportait en en faisant une sinon la capitale de la danse mondiale.

 

 

 

Hélas une mesquinerie un peu semblable à celle qui paralyse aujourd'hui la vie politique de notre pays l'écarta de Bruxelles au profit de Lausanne.

 

 

 

Je publie à nouveau dans ce blog un poème qui illustre bien un de ses meilleurs ballets.

 

 

Cet après-midi,avec une amie Josette , qui,  bien mieux que moi, l'a a connu à travers la fréquentation de ses œuvres, je voudrais tenter de décrire ce génie artistique. La radio qui commentait l'événement dans la taverne de métro où j'écris ces lignes rappelle qu'il a permis à la danse et au ballet de devenir plus familier à monsieur tout le monde.

 

 

  Josette  voit en Bejard un créateur absolu qui exprimait à travers ses danses tous les sentiments de la vie qu'on y retrouvait comme dans un livre ouvert écrit dans ce langage universel de la musique et de la danse qui dépasse tous nos langages. Elle lui a dit un jour que ses ballets étaient comme une synthèse de tous les arts humains.

 

 

 

Il a totalement renouvelé l'art de la danse un peu répétitif avant lui en le renouvelant totalement avec audace et grand talent. En ses ballets, où gestuelle dansée et musique se mariaient si harmonieusement il a réussi à nous peindre, à nous faire revivre les joies, les peurs, les aspirations, les réussites et les échecs des femmes et des hommes d'aujourd'hui. Ainsi a-t-il réussi en certains de ses ballets,  comme le BOLERO de Ravel à travers, ses danseuses et danseurs choisis par lui à exprimer l'amour total qu'il n'a jamais cessé de poursuivre toute sa vie durant car son art n'était en rien une carrière artistique mais l'expression, le cri de cette recherche incessante du sens et de la grandeur spirituelle de la vie humaine. Comme d'autres penseurs et philosophes de notre temps cette quête le conduisit à un Islam, tout sauf fanatique.

 

 

 

Ce grand penseur et viveur au sens noble de ce mot à travers ses ballets a " dansé" le vingtième siècle dans sa grandeur et ses déchéances . Je pense que, depuis lui,  l'art du Ballet, même chez ceux qui s 'en démarquent de lui, est un art nouveau car il nous peint en gestes et en musique notre destin humain au coeur de cette mondialisation qui heureusement n'est pas qu'économique.

 

 

 

 

 

 

 

Yvan Balchoy

 

 

 

 

 

Yvan Balchoy

Josette Montjardin

balchoy@belgacom.net

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