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Publié par YVAN BALCHOY

 

NOUS SOMMES TOUS DES REFUGIES

 

Admirable chanson de Julien Clerc que j'ai entendue ce matin pour la première folhs.Il y chante merveilleusement ceux qui n'ont pas de toit en espérant que viendra le jour où chez nous ils pourront dire "chez moi". Je ne veux pas m'approprier cette chanson qui me plait mais elle me donne envie de vous dire un peu plus explicitement que d'habitude qui j'aime et pourquoi il y a des hommes que je combats résolument. Je suis tout à fait conscient que je doit moi aussi appartenir à ces deux catégories pour celles et ceux que je rencontre.

Une telle chanson dans les miasmes xénophobes qui empoisonnent nos media surtout en cette période électorale est un appel d'air, une fenêtre sur l'authentique humanisme qui dans l'étranger découvre d'abord la femme, l'homme, la soeur, le frère puis bien sûrs sa culture, sa langue, sa religion ses coutumes qui le différencient secondairement de nous.

Pebt-être suis-je sous un certain angle un incorrigible romantique ? Mais je continue à croire comme au temps de mon enfance qju'il y a le bien qu'il y a le mal, qu'il y a le mieux, qu'il y a le pire. A vrai dire le bien auquel je crois aujourd'hui n'est plus tout à fait le m:ême que celui de mon enfance, le mal non plus d'ailleurs. J'ai été en effet élevé dans une famille très traditionnellement chrétienne, j'aurai envie de dire "trop" mais on n'est pas trop chrétien , on peut l'être mal ou pas assez ou à côté.

Ainsi je considérais comme très grave de manquer à la messe le dimanche, d'éprouver dans mon coeur ou dans mon corps des sensations voluptueuses ou désirables, de voter socialiste etc.. etc..

Aujourd'hui j'ai viré ma cuti, j'ai découvert une justice sociale très loin de la morale sociale des miens, la figure du Christ de mon enfance, sorte de super-puissant et super-bon curé est tombée en poussière et j'associe davantage au fils de Marie un homme d'action, penseur, poète fou d'amour et de justice pour son Père du ciel, pouir ses frères, pour le bien de tous ses frères, un ennemi implacable de toute hypocrisie, de toute injustice, de toute richesse non partagée.

Je continue heureusement à retrouver les traits du Christ dans un certain nombre de chrétiens qui réinventent chaque jour l'évangile avec force et joie. Je me désinteresse d'autres chrétiens, parfolis très haut placés qui vivent une foi plus théatrale, plus passéiste que vivante et sans cesse actualisée.

Il est évident qu'un Mgr Roméro, un frère Cardonnel, un abbé Pierre et tant d'autres me rendent merveilleusement Jésus présent en notre monde actuel tandis que d'autres souverains pontifes ou évèques ou théologiens inquisiteurs parfois les deux en même temps me semblent les maître d'un musée sans vie même s'il remue des foules.

 

Je vous disais que je crois au Bien et au mal, que je crois qu'il y a des hommes politiques, des moralistes, des politiques qui libèrent l'homme et l'épanouissent de façon communautaire ou écclésiale et d'autres qui pour s'épanouir, être libres n'hésitent pas à exploiter leurs semblables, recherchent leur bonheur souvent financier en privant la majorité de leurs semblables parfois du strict nécessaire pour vivre. Ils sont un peu comme ces riches qui festoient et permettent au pauvres de se nourrir des miettes qui tombent de la table.

Nul doute que pour beaucoup mes propos vont paraître simplistes, tant pis. J'ai déjà écrit en ce blog que je ne n'éprouvais aucune gêne à ce qu'on considère comme extrémistes certaines de mes idées comme le rejet du racisme, du capitalisme, d'un certain esprit militaire qui considère comme comme un effet collatéral bien que non voulu le meurtre d'innocents.

Entre l'abbé Pierre par exemple qui a consacré toute sa vie à aider l'homme tombé à se relever et Sarkosy, qui au delà de paroles démenties tous les jours par ses actes, célèbre et aide celui qui seulement celui qui accepte l'ordre établi, n'a pas peur de tourner le dos à son milieu, qui donne des ordres qui parfois aboutissent à la mort d'innocents (Cf la mort de ce refoulé empaqueté par des policiers et qui y la laissé sa vie), lui qui traite de racaille des jeunes en difficultés souvent à cause d'une situation sociale rigidifiée par son parti, par des lois tournées bien plus vers la punition que vers la prévention.S'il faut un karcher, j'espère qu'il viendra des électeurs qui le renverront loin du pouvoir.

A vrai dire quand j'écoute son adversaire principale qui considère un grand pays, l'Iran  comme une sorte de dépendance asservie à ses idées néocolonialistes, qui approuve le mur horrible de Jérusalem, refuse à la Turquie, présente en Europe,  d'en faire partie  alors dans le domaine sportif par exemple on intègre Israël au championnat européen  parce qu'il est incapable, par sa politique annexionniste violente de s'intégrer dans le moyen-orient dont il fait totalement partie.

Je me refuse à renvoyer le loup et l'agneau dos à dos comme le font si souvent nos média au nom du réalisme. Ainsi je trouve scandaleux qu'on canonise un proche du criminel Franco tandis qu'on refuse le même honneur à un évêque mort en célébrant l'Eucharistie qui dénonçait les injustices et les crimes que subissaient les pauvres de son diocèse victimes de riches soit-disant, en tout cas se disant chrétiens.

Je refuse pareillement qu'on mette sur le même pied le nazisme et ses  innombrables assassinats à travers l'Europe et surtout  créateur de  l'horrible Shoah et le communisme soviétique. Le nazisme, mal suprême de l'humanité est tombé autant si pas plus grâce à l'héroîsme du peuple soviétique  dont on oublie trop souvent les vingt millions de victimes que des forces alliées dont je reconnais aussi l'héroïsme.

Je refuse d'assimiler  Pinochet, le dictateur qui a organisé un Chili basé sur la violence, la torture, l'exploitation des faibles et Fidel Castro, libérateur d'une dictature faisant de Cuba le lupanar des USA et donnant à ce pays d'Amérique latine une législation sociale et culturelle qui le met tellement à part des injustices, des violences  qui ont caractérisé l'Amérique Latine jusqu'il y a peu et qu'elle se rapproche de plus en plus , à la stupeur des économistes de France Inter & Cie de Cuba.

 

Enfin comment ne pas choisir entre cet Etat du Moyen Orient voleur de terres qui a transformé en gigantesque camp de concentration le peu de territoires qu'il concède aux habitants légitimes du pays et ce nouveau Venezuela de Chavez qui transforme un état quasi colonial dont les richesses étaient aux mains des étrangers  et ne profitait qu'à une toute petite partie du peuple, acquise à la cause Yankee tandis que le peuple crevait dans la misère. Tout cela change en bien pour tous au Vénézuela et après trois présidences, Chavez, malgré "l'usure du pouvoir" triomphe aux élections en se réclammant de celui que nos médias s'obstinent à nous présenter comme le dictateur "Fidel" mais en qui les pauvres d'Amérique latine, encore trop nombreux voient un libérateur et sauveur pour leur continent face au désastre pour eux de l'impérialisme des gringos. C'est la preuve que le Capitalisme n'est pas une fatalité. On peut s'en délivrer même en Europe !

Vous me direz sans doute que j'appartiens à l'extrême gauche, ça ne me gène pas. Ce qui me gène c'est de pas être assez loin en pratique dans ce chemin extrême vers la justice et la fin ce cette exploitation de l'homme par l'homme si bien décrite et expliqué par le grand Marx.

Certes tout ce que j'ai écrit ici n'est pas dans la chanson d'où je suis parti et que j'aime, je ne suis pas sûr du tout que Julien Clerc serait d'accord avec moi. Peu importe je suis sûr pour ma part que ses souhaits ne pourront se réaliser avec une victoire des Sarkosy, Fillon etc.. ni hélas non plus, je crois, avec Segolène. Mais tôt ou tard un "Chavez" français soucieux de partage et de justice pour le peuple français et pour tous les peuples du monde surgira et alors le "sans toit"  et "sans papier" pourra enfin se dire "chez moi" au pays de Voltaire.

 

Yvan Balchoy

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