09-08-22- SEMANTIQUE DU MOT "TERRORISME" ET SES SINISTRE ACOLYTHES
SEMANTIQUE DU SEMITISME, DU SIONISME, DU TERRORISME ET DE LA PALESTINE
Quand j'étais enfant, sur le journal volé « LE SOIR », il était souvent question de terroristes fusillés pour avoir commis des attentats contre l'Occupant et tout, à partir du choix des mots ou des photos volées sous la torture, voulait nourrir en nous la peur de ces monstres maquisards qui osaient défendre mon pays.
Dans le mot terroriste, il y a deux mots importants, le mot TERRE important car ceux qui vous jettent à la figure ce mot, sont souvent des voleurs de terre, comme les Yankee en Amérique du Nord, les Belges au Congo et bien sûr les Nazis en Europe occidentale et en URSS.
Il y a aussi le mot terreur, non pas la peur qui vient de celui qui défend sa terre y compris par la violence mais surtout la terreur qui vient de la brute qui non content de vous voler sa terre est heureux de vous faire trembler d'effroi en le regardant.
C'est une sorte de truc de prestigiateur que de qualifier de terroriste celui à qui on vole ses terre alors que la terreur en l'occurrence est le fait du nouvel occupant.
Il y a quatre vingt ans, presque complètement aveuglé par un ancien combattant de la première guerre mondiale pétri de haine et de vengeance, un des peuples qui se croyaient les plus civilisés de l'humanité n'a pas hésité à s'attaquer, à piller, arrêter puis enfin massacrer quasi scientifiquement un des peuples qui pourtant étaient à l'origine de ses valeurs les plus sacrée et à sa suite, ses complices les nazis ont voulu exterminer de l'Europe le peuple juif complètement innocent pourtant des crimes dont l'accusait le Führer fou.
Cette folie furieuse et imbécile a coûté la vie à six millions de juifs
Ce génocide qui ne fut ni le premier ni le dernier dans l'histoire humaine mais sûrement le plus machiavélique doit être gardé au cœur de la mémoire des hommes comme le mal suprême qui menace notre humanité.
Pour réparer ce mal absolu,, il aurait fallu donner à ce peuple répandu depuis deux mille ans par toute la terre, un refuge. Le bon sens aurait été de punir le peuple à l'origine de son malheur en octroyant aux juifs une terre, les mettant à l'abri , prise sur le territoire germanique.
C'était le bon sens, mais, il faut croire que les hommes en ont peu puisque lâchement, parlant à tort d'une terre sans peuple pour un peuple sans terre, ils ont, du haut de leur nouvelle société des nations à peine constituée, décidé de donner la Palestine où vivait, à côté d'une minorité juive, un peuple arabe, de plusieurs millions d'habitants, a majorité musulmane mais aussi chrétiens, au peuple juif sans bien sûr l'acceptation de ces occupants y vivant depuis plus d'un millénaire.
Je trouve cette décision non seulement injuste mais illégale car elle reposait sur un mensonge.
En quelques mois, aidé par les vainqueurs de nazis, heureux de se débarrasser de ces rescapés des camps de la mort qui leur faisaient malgré tout honte, des centaines de village des dizaines de milliers de Palestiniens furent liquidés – le mot est juste tandis que huit cent mille d'entre eux ne trouvèrent leur salut qu'en se réfugiant dans des nations arabes voisines.
On éradiqua non seulement les maisons, les mosquées et même les cimetières de cette terre à la fois violée et volée pour qu'il soit évident qu'une terre vierge couverte de kibboutzim donne l'illusion qu'un nouveau monde juste et paisible était née à l'ouest de Jérusalem dont les quartiers les plus anciens restaient arabes.
Vingt années plus tard et quelques guerres perdues par ces même nations arabes démotivées face à un Israël nouveau fier et conquérant, comme le désigna le général de Gaulle, surarmé par les américains et les Européens, Israël devint une nouvelle colonie occidentale.
Depuis 1967, malgré les promesses et les nombreuses conférences « de paix » factices pour éviter que les conquêtes de guerre ne deviennent un élargissement illégal d'Israël, rien n'a changé du territoire de Gaza devenu une sorte de camp de concentration sous contrôle sioniste, de cette Cisjordanie, promise par la communauté internationale comme l'essentiel de l' état Palestinien de Jérusalem-est au Jourdain sinon que peu à peu cette nouvelle terre arabe fut déchiquetée, emmurée et de plus en plus occupée par des COLONS sionistes agissant brutalement plutôt comme les allemands nous traitaient en Belgique en 1940-1945.
Devant cette injustice évidente, une partie des Palestiniens, en minorité subie plus qu'acceptée en Israël, s'est révoltée de se voir une deuxième fois colonisée et bien sûr, comme au temps d'Hitler, eux, victimes de l'hégémonie occidentale, se sont fait appelés terroristes exactement comme nos maquisards dont ils sont frères selon l'esprit.
Non, c'était ignoble d'appeler terroristes les résistants français ou soviétiques qui combattaient courageusement le Nazisme, c'est aussi scandaleux aujourd'hui de s'indigner de l'occupation de l'Ukraine par la Russie et de se taire honteusement devant les crimes incessants de l’armée Israélienne contre les Palestiniens en Cisjordanie, à Jérusalem est et à Gaza, où ils sont chez eux.
Le rattachement à Israël de Jérusalem-est est même à mes yeux plus coupable que le triste conflit de l'Ukraine parce qu'à nouveau cette région ne peut devenir Israélienne qu'à la condition, vérifie jour après jour, d’en chasser les habitants légitimes subissant, quoi qu'on dise, racisme et apartheid sur leur propre territoire.
Je ne veux pas à ergoter comme cette propagandiste du sionisme hier soir sur LCI qui ne cessa de tenter très maladroitement de dénaturer la réalité de l'occupation sioniste en noircissant les Palestiniens et même hier soir en osant IGNOBLEMENT appeler opération préventive l'assassinat par bombardement inévitable donc accepté ou voulu de tant d'enfants aussi innocents que les jeunes juifs déportés autrefois du ghetto de Varsovie.
Une vie d'enfant arabe vaut une vie d'enfant juif et réciproquement ; entre ce petit garçon, arrêté sauvagement par ces criminels voyous qu'étaient les nazis, SS ou pas, et cet autre enfant assassiné sur une plage de Gaza, je ne peux m'empêcher de trouver une fraternité existentielle commune qui n'est pas à l'honneur de notre humanité.
Oui, il y a des similitudes, partiales bien sûr, entre les attitudes des sionistes face aux Palestiniens occupés et ceux que nous appelions les "boches" tant qu'ils occupaient notre pays.
Je croirai à la bonne foi israélienne seulement le jour où ils accepteront à côté de leur pays, qui a aujourd'hui autant que la Belgique le droit de vivre, un état Palestinien regroupant la totalité de la Cisjordanie, de Jérusalem Est, que Tramp n'avait aucun droit à marchander, et une vie digne et libre pour les habitants de Gaza.
C'est la seule lutte nécessaire pour débarrasser le monde de ce nouvel antisémitisme devenu autant anti-arabe qu'anti juif.
Yvan Balchoy