19-01-22- L'EVANGILE DU JUGEMENT DERNIER : MEILLEURE REPONSE A APPORTER AUX CHRETIENS QUI VEULENT CHOISIR UN NOUVEAU PRESIDENT

La plutôt polémiste que journaliste, Madame Sonia Mabrouk, qui chaque matin interroge, sur Europe 1, une personnalité à propos d'un sujet d'actualité ou culturel a choisi hier un évêque français, dont je n'ai pas retenu le nom, en lui demandant s'il avait des consignes à confier aux catholiques en vue de la prochaine élection présidentielle.

Heureusement le temps est révolu où l'Eglise, en Belgique par exemple,considérait comme un péché, parfois dit mortel, le fait de voter pour un autre parti que le PSC alors, soit le parti social chrétien, qui maladroitement voulant préserver les privilèges traditionnels de l'Eglise catholique (enseignement, en Belgique paiement des traitements du clergé ...) assorti de quelques exigences sociales attiédies par une soumission aux lois du Marché capitalistique.

Certes la France,heureusement même en ma jeunesse avait grâce à la loi de 1905 séparé clairement l'Eglise et l’état en respectant le champ d'action et la liberté de chacun, libertés aujourd'hui menacées par les nouveaux laïcards dont les intentions ne sont pas si éloignées de celle qui régnait en URSS face à la religion qui n'avait comme liberté que celle d'exercer un culte sans pouvoir prendre aucune part à l’éducation de la jeunesse.

L'évêque interrogé a rappeler le respect de la pluralité des choix des chrétiens pour divers partis pourvu qu'aucun d'entrer eux ne préconise un projet anti-évangélique ; à ce propos il nous a rappelé, les réserves de l'Eglise face à l'avortement proposé à un élargissement, le refus, en dépit du droit qu'ont les français de choisir l'émigration qu'ils désirent hormis le cas précis des vrais réfugiés, face à des directives qui transforment en cimetières la mer Méditerranée ou la Mer du Nord.

Pour ma part, je pense qu'il aurait pu répondre en reprenant le texte magistral de l'Evangile selon Saint Matthieu, cité ci-dessus,qui en quelques lignes résume l'enseignement du Christ au point que certains l'appellent le Testament du Sauveur. L'essentiel y est dit de façon positive et négative et ced texte n'est heureusement aucune pollué par des idées politiques ou économiques.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 25, versets 31-46
Le jugement dernier
31 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison...; Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
43 j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

https://matthieu.retraitedanslaville.org/le-jugement-dernier

NOTE D'YVAN BALCHOY

A mon avis, en ce texte fondateur de l'Homme de Nazareth, il est clair que Jésus relie la Foi en Dieu et le service des hommes à commencer par les plus faibles, les plus discriminés quelle qu'en soient les causes.

"Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli."

Ainsi la Foi des croyant sans le service des hommes est nul pour le Christ.

En revanche, le contraire n'est pas vrai.

“Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait"

Jésus dit clairement que ce n'est pas grave de ne pas l'avoir reconnu au temple par exemple, si on reconnaît let aide l'homme malheureux car ce dernier représente plus le Sauveur que sa représentation officielle au temple sans les œuvres.

Oui la Foi ne suffit pas à sauver sans les œuvres mais les œuvres peuvent sauver sans la FOI.

Je crois que l'Evangile selon Saint Matthieu répond parfaitement aux interrogations de Sonia Mabrouk. (YB)