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Publié par YVAN BALCHOY

Je suis partisan dans des conditions strictes d'une euthanasie venant non d'une épouse, cherchant à se rendre disponible pour un nouvel amour comme ce fut le cas pour ce Lambert, euthanasié légalement sans aucune justification morale.

Oui, si un jour, je trouve tout  que continuer à vivre une vie dégradée ne m'est plus souhaitable, à cause de souffrances physiques ou morales intolérables, je crois que je demanderais à un médecin ami  d'abréger ma vie.

Une telle démarche ne signifierait aucunement un refus de la vie mais une espérance  liée à ma foi que je continuerais j'espère à avoir.

Ce n'est pas pour autant que je suis prêt à donner mon adhésion à ces tentatives larvées de résoudre le poids économique de ces malades plus ou moins inconscients, si onéreux  pour la Sécurité sociale.

Déterminer, selon une zone apparemment encore active du cerveau, qu'on peut obtenir ou non leur adhésion à une mort consentie individuellement, mais sûrement souhaitée collectivement dans un monde où  des décisions plus économiques que rationnelles sur la droit de vie ou de mort de chacun risque nt de dépendre de leur "utilité publique"..

Mettre le petit doigt dans cet déchéance morale et social où chacun pourrait payer très cher le droit de continuer à vivre diminué, droit qui ne sera évidemment pas reconnu au SDF d'abord mais bien vite à celui qui ne pourra payer la police de plus en plus chère qui donnera droit à un traitement jusque dans l'inconscience ultime.

Non, devant la vie, devant la mort, le droit devrait être le même pour tout être humain.

Il est grand temps de faire taire certaines voix pseudo-prophétiques qui, quoi qu'il disent, promettent à une très petite minorité riche une forme de survie au rabais tansdis que la majorité des humains  serviraient à prolonger la vie de leur semblables plus aisés, avant d'être mise à mort d!s que  leur inutilité sociale serairt constaté par des économistes libéraux comptables.

Vous le voyez le risque est grand ici de voir le Libéralisme économique se conclure d ela même façon que l'horrible nazisme d'hier.

La vie humaine, riche ou pauvre, intelligente ou sotte doit rester la première valeur de la race humaine que, pour ma part, je ne peux me résoudre, à croire sans lien avec une transcendance que je contin ue à appeler le Père dont parlait l'Homme de Nazareth.

 

Yvan Balchoy

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