28-04-22- MIEUX QUE SARKOZY ET HOLLANDE DEJA AU VIDE-POCHES DES RETRAITES, LE PRESIDENT MACRON ASSUME UN RACKET EVIDENT DU RETRAITE MOYEN
À LA LOUPE - Beaucoup de retraités partagent un même sentiment : leur pouvoir d'achat aurait diminué particulièrement ces dernières années. S'agit-il seulement d'un sentiment ? Plusieurs études confirment une baisse.
Cédric Stanghellini - Publié le 9 octobre 2019 à 14h30, mis à jour le 9 octobre 2019 à 17h44
La non-indexation des pensions de retraite sur l'inflation décidée pour 2019 et la hausse de la CSG durant l'année 2018 sont vécues, par de nombreux retraités, comme un coup de rabot à l'encontre de leur pouvoir d'achat. Mais s'agit-il seulement d'un sentiment ou d'une baisse réelle de leur niveau de vie ? Nous avons vérifié.
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Le niveau de vie baisse plus vite pour les retraités
L'étude la plus récente sur le pouvoir d'achat des retraités a été publiée en mars 2019 par l'Insee. Elle se concentre sur la période de janvier à octobre 2018, première année où la majorité fut entièrement au pouvoir, le bilan de 2017 étant partagé avec la fin du quinquennat de la majorité précédente.
Quels sont les résultats ? Selon l'Insee, ce sont les ménages de retraités qui sont les grands perdants. Alors qu'entre janvier et octobre 2018, le niveau de vie de l'ensemble des Français a baissé de 0,4% en moyenne, celui des retraités a baissé lui de 2%, soit un écart de 1,6 point.
Cette baisse de 2 % représente une perte sèche de 39 euros par mois pour les couples de retraités. Deux raisons expliquent cette diminution du pouvoir d'achat. D'une part la hausse de la CSG en 2018 est responsable d'une baisse de 27 euros. D'autre part, la hausse des prix des carburants et du fioul domestique a fait perdre 12 euros.
Les mesures d'urgence sociale sans effet pour la moitié des retraités
L'OFCE a spécifiquement étudié la politique fiscale et sociale mise en place depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. Ce qui inclut les mesures d’urgence économiques et sociales, au moment de la crise des Gilets jaunes. L'OFCE enregistre un gain moyen de 440 euros de pouvoir d'achat pour l'année 2019 pour les Français.
Sauf qu'une partie des retraités échappent-ils à cette embellie générale. Selon les calculs de l'OFCE, "4,8 millions de ménages ' retraités' devraient perdre à la mise en place des mesures socio-fiscales." Parmi ces 4,8 millions, les personnes à la retraite vivant seules subiraient une perte moyenne de 240 euros par an en 2019 tandis que pour les couples retraités, celle-ci atteindrait 390 euros par an en moyenne. Il s'agit de sommes significatives.
Pourquoi les retraités échappent à ce gain de pouvoir d'achat général ? Car les mesures d'urgence économique et sociales, décidées en décembre 2018, se concentrent surtout sur les actifs. D'ailleurs, d'après les calculs de l'OFCE, l'âge moyen des ménages considérés comme les 'perdants' de la politique sociale et fiscale est de 67 ans.
Et la désindexation ?
Au 1er janvier 2019, les pensions de retraite du régime général ont été revalorisées de 0,3%. D'après le code de la sécurité sociale, la revalorisation annuelle des montants des pensions est effectuée "sur la base d'un coefficient égal à l'évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l'Insee", autrement dit : en fonction de l'inflation. Or, au 1er janvier 2019, l'Insee établissait l'inflation sur un an de 1,2%. Les pensions de retraite du régime général évoluent donc moins vite que l'inflation, c'est ce qu'on appelle une désindexation.
Ce n'est pas la première fois que le montant des pensions ne suit pas l'évolution des prix. En 2014, Manuel Valls, alors Premier ministre, bloque la revalorisation des prestations sociales, dont les retraites, jusqu’en octobre 2015, soit un gel pendant un an. Puis en 2015, la revalorisation est de 0,1%, autant que l'inflation. En 2016, l'ancienne majorité décide d'un nouveau gel. Le 1er octobre 2017, le gouvernement d’Edouard Philippe a accordé une revalorisation de +0,8%.
En revanche, les retraités qui perçoivent le minimum vieillesse n'ont pas été concernés par les désindexations successives. L'allocation de solidarité aux personnes âgées augmente plus vite que l'inflation après des revalorisations successives du gouvernement Philippe : de 30 euros en 2018, puis de 35 euros le 1er janvier 2019. Une nouvelle hausse de 35 euros est prévu pour 2020.
https://www.lci.fr/social/evolution-du-pouvoir-d-achat-2019-des-re...
Note d'Yvan Balchoy
Je ne me rappelle pas le montant exact de nos retraites cumulées, ma femme et moi en 2001 début de ma retraite à 65 ans. Je sais que j'imaginais au rythme ancien paser le cap de 25O0 euros d'ici une année ou deux maximum. Or en fait, je viens de passer ce cap mon épouse et moi en 2021 NOVEMBRE avec 2508 euros ce mois-ci après une augmentation de 1 % qui représente un mensonge évident du parti "EN MARCHE" puisqu'on nous avait annoncé une décôte de 0,5 % par rapport à l'inflation ce qui, si l'INSE faisait son travail correctement (même sans tenir compte du tabac) représente un perte de pouvoir d'achat réelle de près de 4 %. D'ailleurs une Ministre, Madame Elisabeth Borne, sauf erreur, vient d'annoncer à propos de ce SMIC qu"EN MARCHE" bride de toutes ses forces, qu'il aurait augmenté de 3,5 % cette année ce qui signifie qu''elle reconnaît au moins un inflation à 3,5 % pour une revalorisation de 1 % pour les retraités, je me répète. Bref ce gouvernemeent fait éhontement les poches des retraites qui, j'espère, s'en souviendront, au moment d'élire un nouveau Président plus respectueux des personnes âgées que des banquiers. (YB)
Pour résumer notre situation, je pense qu'en 20 ans ma retraite de 2380 euros à peu près en 2001 est passé à 2508. (en moyenne 6,4 euros par an) une augmentation moyenne de Je voudrais savoir l'évolution des revenus du Président de la République entre 2017 et 2022 ! Est-ce là une preuve de justice sociale pour trois présidents gripsou pour nous. (YB)