13-06-22- HIER SOIR LES LACHES ET ARBITRAIRES PARTI-PRIX D'ABNOUSSE SHALMANI SUR LCI !
On peut être réfugié politique, devenir citoyen européen et, si l'on veut être journaliste, garder une certaine objectivité. Or, hier soir, à propos du délicat problème de l'armement des polices municipales, cette jeune femme dans le cadre des très discutables parti-prix parrainés par Monsieur Pujadas, s'est permis avec la vérité des écarts inadmissibles.
Il était question de la police municipale, c'est à dire adjuvante en France et de son armement éventuel. Qui ne voit qu'en France, l'usage des armes à feu autrefois réservé strictement à la légitime défense du policier ou du public devant une menace potentielle de blessure ou de mort s'est considérablement élargi au point que certains reprochent à certains policiers d'appliquer la peine de mort rendue impossible dans les tribunaux légaux.
On affirme qu'au Bataclan le Président Hollande avait donné l'ordre d'abattre systématiquement les terroristes, ce qui était non seulement un ordre illégal mais un acte rendant impossible le jugement de leurs crimes. Cela fait partie des actes qu’un président et de surcroît de gauche ne devrait jamais faire.
Voilà pourquoi en ce cas, c'est lui qui que j'entends considérer comme responsable de cette faute.
En revanche, si je compare l'action des policiers britanniques et celles des français ou des Belges en ce domaine, je suis étonné de nombreux cas où devant un homme armé d'un couteau, parfois d'un canif face à cinq ou six policiers armés à bonne distance, les forces de l'ordre au lieu de blesser systématiquement le criminel comme c'est souvent possible, l’abattent purement et simplement alors qu’il s'agit parfois aussi de déséquilibrés qu'il faudrait plutôt soigner.
Quand j'étais jeune, il y a pas mal de temps, les policiers britanniques étaient fiers de ne pas être armés et, c'est un fait, la plupart des malfaiteurs ne tentaient pas de les tuer à cause de cela. Aujourd'hui la violence aaccrue des malfaiteurs de plus en plus violemment armés n'est-elle pas une conséquence malheureuse et non voulue certes de l'armement de plus en plus sophistiqué des policiers ? La question vaut d'être posée et surtout réfléchie.
Revenons à notre journaliste d'origine iranienne et aujourd'hui française. Nulle doute qu'elle se range très souvent du côté des adversaire de son ancienne patrie au point d'en devenir borgne ou aveugle dans certaines de ses constatations.
Ainsi hier, un maire, au nom de sa libre expression aussi légitime que celle d'un Ministre, épargné un peu vite peut-être d’accusations étayées par des SMS, ne souhaitait pas l'armement des policiers municipaux, leur fonction n'étant absolument pas de tirer sur le peuple, propos à discuter bien sûr car je ne crois pas que la très grande majorité des policiers ait jamais penser abuser de son arme de service.
Le Ministre de l'Intérieur a convoqué un évêque français coupable d'avoir défendu maladroitement le secret de la confession, qui ne relève en aucun cas du civil mais du sacramentel religieux. Il suffirait à l'Eglise ne ne plus demander à ses fidèles de détailler aussi précisément chaque péché dont on demande le pardon en indiquant par exemple simplement le commandement concerné, pour préserver le religieux du civil, étant bien précisé que le pardon ecclésial devrait être nul chaque fois que le pénitent n'entend pas cesser ses ou son péché.
De la même façon, un maire a le droit et même le devoir de suivre sa conscience morale pour ne pas souhaiter que les policiers municipaux de sa commune soient armés. C'est vrai que son argumentation est boiteuse en parlant d'armes qui risquent de "tuer le peuple". Il ne faudrait pas que cette maladresse nuise à la pertinence de souhaiter une police municipale non armée d'armes susceptibles de tuer.
Revenons à présent à notre journaliste de LCI qui a trouvé matière à retourner le problème soulevé légitimement par le maire en argument politicien qui rappelle Trump, l'OTAN et la CIA rassemblées.
Elle parle d'une police, supposée "tueuse" à Cuba au Venezuela, pays manifestement opprimés par les USA comme autrefois le Chili, l'Argentine, le Brésil, le Salvador etc..etc... parce qu'ils n'acceptent pas l'abjecte loi du Marché, qui rend les millionnaires milliardaires et dé-saisit les travailleurs de leurs droits.
En revanche, elle ne parle pas d'Israël, pas plus que certains ministres belges ou français, alors que des crimes abjects comme celui commis contre Samuel Paty y ont lieu presque tous les jours contre des civils ainsi que des résistants luttant aussi légitimement que nos résistant de 40-45 contre une occupation criminelle.
Madame Shalmani, quand plus juste qu’aujourd’hui, vous condamnerez aussi , les crimes sionistes, je vous écouterai avec plus de bienveillance. Aujourd’hui je trouve vos propos aussi odieux et injustes que ceux que vous reprochez aux mollahs de votre ancien pays qui eux aussi déshonorent leur religion.
Yvan Balchloy