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Publié par YVAN BALCHOY

JPL 0283 RED

JPL 0266 OK RED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre ces deux tableaux de Charles Hermand plus de 50 ans se sont écoulés et partant d'une "nature morte", il nous initie aujourd'hui à la prophétie qui mena Jésus au désert où se joue le destin et la liberté de l'homme comme le grand Dostoïevski l'a conté dans la "Légende du Grand Inquisiteur"

 

 

JPL_0266-OK-RED-copie-1.jpg

 

 

En ce tableau récent, où  un texte imprimé quasi  illisible rejoint l'abstrait des formes, le peintre de Loyers tente de nous représenter un peu des "soubassements" de notre histoire personnelle.

 

Chacun de ses tableaux nous dit un "TOUT, qu'il est possible de retrouver en chacune des petite parties isolables chacune dans le tableau.  Ainsi cette oeuvre unique peut devenir sans peine des dizaines de tableaux aussi différents, aussi passionnants.

 

 

 

 

 

JPL_0277-OK.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

  Ainsi de ce  tableau , cuvée 2014, il est possible d'isoler ces autres tableaux qui portent en eux le même message essentiel:

 

 

 

JPL_0268-OK-RED.jpg

 

 

 

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On le voit ici clairement ci-dessus, l'abstrait du peintre n'a pas rompu tous les ponts avec son figuratif d'antan mais il lui est soumis totalement.

 

 

 

 

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Autre section arbitrairement extraite du même tableau qui se révèle tout autant autonome

 

 

 

Comparez ces deux oeuvres suivantes, la première datant de la fin des années soixante du siècle passé, la seconde récente.

Le prophète, chef d'oeuvre datant de la période figurative de Charles Hermand représente  à travers sa morphologie la substance même du prophète, homme collé par la bas de son corps à la terre dont il fait partie et qu'il ne renie pas mais aspiré en même temps par le ciel auquel il participe déjà.

 

Le second tableau à droite, ainsi que beaucoup d'autres tableaux de C.H. porte en lui cette même dichotomie.

Comme le Christ nous l'a révélé l'homme est un microcosme fils de la terre et du ciel et sans la reconnaissance de cette double appartenance, il risque de se détruire.

 

 

Ainsi Charles Hermand, sans optimiser le monde en sa peinture,  avec persévérance et espérance nous rappelle dans son désert spirituel qui est tout le contraire de l'égoïsme destructif, que la vocation de l'homme ne peut se réduire à l'apparence concrète mais qu'icone de la transcendance, il est déjà un pont entre le temporel et l'éternel, entre la terre et Dieu.     (Y.B.)

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

solidaire des résistants du ghetto de Gaza

 

 

 

 

 

JPL 0271

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