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Publié par YVAN BALCHOY

22-07-21- AFFAIRE ADAMA TRAORE. ET SI LA VICTIME AVAIT ETE UN GENDARME ?


Affaire Adama Traoré — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Adama_Traoré
L'affaire Adama Traoré est une affaire judiciaire française qui a pour origine la mort d'Adama Traoré, jeune homme âgé de 24 ans, le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan (Val-d'Oise), après son interpellation à Beaumont-sur-Oise, alors qu'il tentait de fuir un contrôle concernant son frère aîné. Sa mort prend une ampleur médiatique à la suite de la médiatisation de bavures policières en France et à l'étranger. Ainsi, l'instruction s'oriente autour d'allégations d'homicide involontaire, d'entraves à l'enquête et de non-assistance à personne en danger. Dans les jours qui suivent l'annonce du décès, des manifestations se déroulent à Beaumont-sur-Oise et à Paris à l'initiative de la famille, pour demander de faire toute la lumière sur les circonstances de l'interpellation. Sa sœur, Assa Traoré, contribue à la naissance du Comité Vérité et Justice pour Adama, qui se mobilise pour faire reconnaître la responsabilité des gendarmes dans la mort de son frère et plus généralement contre les violences policières. Le comité Adama acquiert au fil des années une capacité de mobilisation et une notoriété importantes. La mort d'Adama Traoré suscite de nombreuses réactions politiques et les rebondissements judiciaires de l'affaire sont l'objet d'une importante couverture médiatique, relançant notamment un débat sur l'utilisation du plaquage ventral lors des interpellations policières. Plusieurs expertises ont lieu à l’initiative de l’autorité judiciaire et de la famille pour tenter de déterminer les causes du décès, et aboutissent à des conclusions diverses sur la responsabilité éventuelle des gendarmes et de possibles maladies cardio-respiratoires dont souffrirait Adama Traoré. Une première clôture d'instruction est envisagée par les juges à la fin de l'année 2018, mais la procédure est finalement relancée en 2019 à la suite d'une nouvelle contre-expertise médicale concluant à la responsabilité des gendarmes dans la mort d'Adama Traoré.

En savoir plus sur Wikipédia
https://www.bing.com/search?q=l%27affaire+Adama+Traore&cvid=97605b213abe420486b873d48c50d288&aqs=edge..69i57j0.7699j0j1&pglt=675&FOR


Emeutes après la mort d’Adama Traoré : son frère Bagui a été acquitté
Il était accusé de tentative de meurtre sur des forces de l’ordre pendant les violences ayant suivi la mort de son frère, en juillet 2016. Deux hommes ont été condamnés à douze ans de réclusion criminelle et huit ans de prison pour des violences commises pendant ces émeutes.

Le Monde avec AFP
Publié le 09 juillet 2021 à 20h55 - Mis à jour le 10 juillet 2021 à 10h13 
Temps deLecture 3 min.
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Des gendarmes patrouillent dans les rues de Beaumont-sur-Oise, le 23 juillet 2016, après que la mort d’Adama Traoré, le 19 juillet, a entraîné cinq nuits d’affrontements.
Des gendarmes patrouillent dans les rues de Beaumont-sur-Oise, le 23 juillet 2016, après que la mort d’Adama Traoré, le 19 juillet, a entraîné cinq nuits d’affrontements. THOMAS SAMSON / AFP
Bagui Traoré, accusé de tentative de meurtre sur des forces de l’ordre pendant les violences ayant suivi la mort de son frère, Adama, le 19 juillet 2016, a été acquitté par la cour d’assises du Val-d’Oise, vendredi 9 juillet. Programmé pour juin 2020, le procès avait été renvoyé en raison de l’épidémie due au coronavirus.

Le décès d’Adama Traoré, âgé de 24 ans, dans une cour de gendarmerie, il y a cinq ans, avait entraîné cinq nuits d’affrontements dans le Val-d’Oise. Treize gendarmes et policiers avaient été légèrement blessés, notamment par arme à feu.

Lire aussi  Bagui Traoré, frère d’Adama, renvoyé devant les assises pour « tentative d’assassinat »
Cinq personnes étaient jugées depuis le 21 juin à Pontoise pour des tirs d’armes à feu sur les forces de l’ordre à Persan et Beaumont-sur-Oise. Outre Bagui Traoré, son ex-compagne et un homme accusé d’avoir été l’un des tireurs ont été acquittés. Deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir été les auteurs de tirs. Ils ont été condamnés à douze ans de réclusion criminelle et huit ans de prison, conformément aux réquisitions du parquet.

Une enquête basée sur des « hypothèses »
Dans ce dossier hors normes, aux quelque 90 parties civiles et 1 700 questions auxquelles devait répondre la cour, il a fallu une trentaine d’heures au jury présidé par l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic pour accoucher d’un verdict. « La justice ne peut pas se passer de preuves, or c’est ce qui s’est passé dans le cas de Bagui Traoré », a déclaré le président de la cour Marc Trévidic en lisant la motivation du verdict.


L’ancien juge antiterroriste a eu des mots particulièrement durs pour l’enquête qui a désigné Bagui Traoré comme tireur ou donneur d’ordres lors des émeutes et a abouti, au terme de cinq ans de procédure, à son renvoi devant les assises.

« Personne, ni dans la procédure ni à l’audience, n’a indiqué l’avoir vu tirer sur des forces de l’ordre ou même s’être tenu à proximité d’un tireur. De même, personne ne l’a entendu donner des consignes ou avoir fourni une arme à feu », a détaillé M. Trévidic. « L’enquête en était restée aux simples hypothèses et un débat sur de simples hypothèses a certainement sa place dans un bureau d’enquêteurs mais pas devant une cour d’assises », a-t-il assené.

Lire aussi le reportage : « La lutte ne s’arrête pas là », lancent les soutiens aux frères Traoré
Coup de tonnerre
A l’annonce de l’acquittement de Bagui Traoré, des applaudissements et des vivats de ses soutiens ont éclaté dans une des grandes tentes de retransmission, installée dans le hall du tribunal. Émue aux larmes, sa sœur Assa Traoré, devenue depuis 2016 une militante iconique de la lutte contre les violences policières, a déclaré à la sortie du tribunal : « le chemin n’est pas fini », faisant référence à l’instruction toujours en cours à Paris sur les circonstances de la mort d’Adama. Une partie des dizaines de gendarmes parties civiles étaient venus en uniforme, dans la salle, assister au prononcé du verdict.


Personnage central de ce procès, Bagui Traoré était accusé d’être l’un des instigateurs des émeutes. Le jeune homme de 29 ans, qui comparaissait détenu dans le box, a clamé son innocence tout au long des cinq ans de procédure. Mardi, après deux semaines et demie de débats denses, un coup de tonnerre a retenti à l’audience : le ministère public a requis son acquittement. Les avocats généraux ont estimé que les éléments matériels manquaient pour prouver qu’il faisait partie des tireurs ou leur avait donné des ordres.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Adama Traoré : les zones d’ombre d’une affaire devenue un symbole
Aux débuts du procès, des gendarmes et policiers parties civiles ont défilé à la barre pour raconter le chaos et la tension extrême de ces nuits d’émeutes, où leur hiérarchie a refusé l’utilisation d’armes létales pour riposter aux tirs, en dépit du danger.

Dans ses plaidoiries mercredi, la défense de Bagui Traoré a pour sa part fustigé un « naufrage » de l’institution judiciaire et accusé les enquêteurs de l’avoir ciblé pour « faire diversion » à la mort de son frère Adama. Un drame toujours en cours d’instruction et dont l’ombre a hanté tout le procès. Depuis cinq ans, des juges d’instruction tentent de déterminer les causes de cette mort, s’appuyant sur des expertises médicales dont les conclusions divergent sur la responsabilité des gendarmes, qui ne sont pas mis en examen à ce stade.


L’affaire Adama « a pollué le débat », a regretté après le verdict Laurent-Franck Liénard, l’un des avocats des gendarmes parties civiles, jugeant qu’il avait été difficile de dissocier ce dossier emblématique de celui des tirs sur les forces de l’ordre. « Mes clients sont des gens normaux qui ont failli mourir ce jour-là, failli prendre une balle pour rien. La famille Traoré, ils ne la connaissent pas », a-t-il poursuivi.


Le Monde avec AFP

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/09/emeutes-apres-la-mort-d-adama-traore

 

NOTE D'YVAN BALCHOY

 

En lisant sur FACEBOOK les commentaires publics de cette navrante affaire, impossible de passer à côté des nombreuses  remarques racistes à propos de ce qui est arrive, beaucoup affirmant avec force que le jeune homme n'a pas été  en rien victime de racisme. Vite dit, je trouve et à voir les manifestations suscités par ce troublant fait divers d'autres français ont considéré que même si Adama avait eu tort de fuir les policiers - encore que je peux comprendre sa peur- la réaction de ceux-ci qui a abouti à sa mort pose énormément de problèmes de justice et d'interrogations sur certaines méthodes utilisées par les forces de l'ordre.

Ma seule question reste celle-ci: Si dans la bagarre, sans le vouloir, Adama avait blessé ou même tué un policier, le procès aurait-il tergiversé des années durant. Non, la justice aurait été immédiate et impitoyable.

Je ne suis pas un juge et donc je ne condamnerai ni n'acquitterai personne mais si demain les faits donnent raison aux défenseurs du jeune homme, je pense qu'il faudra la même sévérité pour ce qui serait alors un bavure, qui, je pense aurait été différente si le prévenu avait une autre couleur de peau et semblerait appartenir à une autre classe sociale plus "respectable" que celle du frère d'un prévenu Antillaisaux antécédents douteux. (YB)

 

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