15-07-21- PLAIDOYER POUR UN TAUDIS PARADIS (YVAN BALCHOY)
Si la rue s'appelle Diderich
Venus d'un plaisant grenier,
Nous voici prisonniers
d'une cave obscure
dont pourtant je n'ai cure.
La petitesse des lieux
me convient au mieux
car où que tu y es sois
tu restes tout près de moi
L'endroit est d'ailleurs si étroit
qu'un seul lit y a droit
Chaque nuit
je t'y suis
tu m'y donnes la clé des songes
en m'entrainant en eau profonde
jusqu'à ce bout du monde
dont tu es la richesse si ronde
J'y découvre la beauté de ta terre
en tous ses hémisphères
la richesses de ses vallées
ses sources si délicieusement salées
ses collines exubérantes
sa végétation luxuriante
Pour combler mes manques
tu m'as fait connaître ta langue
et le goût de la mangue
et surtout ton appétit de vivre
qui n'a jamais quitté ta Colombie !
Yvan Balchoy