10-06-21- "SALAUDS DE PAUVRES"
Avant de vous livrer cet article devenu plus actuel que jamais , je voudrais rappeler, qu'au risque d'augmenter chez nous le nombre de pauvres, les partis "libéraux" au premier rang desquels je veux mettre le sinistre M.R. avec ses patrons dynastiques, uni économiquement aux libéraux flamands et, qu'ils le veuillent ou non à la N.VA, n'en peuvent plus de détricoter tant qu'ils le peuvent notre Sécurité sociale pour permettre aux super- riches et super-patrons qu'ils représentent de vivre le mieux possible en période de crise.
Et qui va payer, mais ces "salauds de pauvres" bien sûr. C'est ce que nous avons vu à propos des chômeurs, "dégraissés" (quel beau mot bien libéral venant de ces riches engraissés eux par l'exploitation des autres) qui vont voir leurs maigres allocations diminuées fortement pour les inciter à retrouver un boulot qui pour 90 % d'entre eux n'existe pas.
Ce midi, on a parlé, plus d'une fois, de risque de révolte des masses populaires si nos "libéraux" continuaient à jouir de leurs malhonnêtes privilèges quand tant de nos compatriotes ne peuvent même plus manger correctement. Je ne le souhaite pas mais si les libéraux persistent dans leur aveuglement, ce sera la seule solution pour les laissés pour compte de la Crise.
Refuser d'imposer les biens du capital comme ceux du travail, refuser d'imposer les vraies plus-values (notre pays est quasi unique dans ce cas, mais nos libéraux refusent d'en parler eux qui ne cessent de critiquer notre juste index), refuser d'imposer l'immobilier sur les vrais profits en déclarant, par exemple, le réel loyer et non son ombre qui est la valeur dite cadastrale, voilà la justice de Charles Michel, digne fils de son digne père, qui a la chance de voir des cheveuils gambader dans son modeste jardin, ce qui doit être plus rare chez ces trop privilégiés chomeurs qui épuisent l'Etat Belge par leurs allocations,démesurées, souvent pourtant en dessous de l'indice de pauvreté.
C'est vrai que je n'aime pas plus les libéraux que Marx qui condamnait déjà les capitalistes profiteurs de son époque.
Demain le peuple en aura assez de ces profiteurs voleurs et une société plus juste verra le jour.
J'espère qu'elle redonnera toute sa dignité au beau mot de "communisme" car j'y vois l'avenir d'une humanité plus juste et pacifiée.
Les 8 millions de français qui sont sous le seuil de pauvreté ne sont pas gentils. Ils empêchent les nantis de dormir sur leurs deux oreilles.
Alors, culpabilisés peut-être par leurs fortunes, les riches choisissent des lieux discrets pour leurs vacances.
Le seuil de pauvreté a été relevé, passant de 791 € à 949 € et comme le dit Louis Maurin, directeur de l’observatoire des inégalités, cela explique en partie qu’un ménage français sur huit se trouve sous le seuil de pauvreté.
Mais il y a manipulation de chiffres car les statistiques ne prennent en compte ni les sans-abri, ni les pensionnaires des maisons de retraite, ou les prisonniers.
Au-delà de la polémique sur ces chiffres, il reste une évidence : notre pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la misère.
7% des ménages ne peuvent pas chauffer convenablement leur appartement, et 10% ne peuvent pas recevoir des amis.
Les discriminations se multiplient : les enfants de chômeurs ne seront pas acceptés à la rentrée 2011 dans les cantines scolaires de Thonon-les-Bains, car Jean Denais, maire UMP de cette commune pimpante, à trouvé pour cela la raison qui tue : manque de place.
Il a fait voter par son conseil municipal en avril dernier un règlement intérieur qui « exige des demandeurs d’emplois de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d’embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles ».
La France d’en bas a donc du souci à se faire, car la France d’en haut ne veut plus la voir, et pour l’exclure des grandes villes, elle va jusqu’à prendre des mesures pour empêcher leur vieilles voitures de rouler en ville, avec un prétexte tout trouvé : « elles polluent plus que les voitures des riches ».
La chasse aux pauvres est bel et bien lancée.
Mais la discrimination envers les pauvres va parfois plus loin, comme pour ce sdf de 45 ans battu a mort à coup de barres de fer, par trois jeunes de 17 ans, dans un village de Loire Atlantique.
Dans la France d’en haut, le champion s’appelle Bernard Arnault, et avec ses 21,2 milliards d’euros, ) il devance le patron d’Auchan, Gerard Mulliez alors que Liliane Bettencourt, la généreuse supportrice de l’autocrate présidentiel ferme la marche des plus riches de ce pays avec ses 17,5 milliards d’euros.
Mais il est devenu vulgaire d’arborer une Rolex, la nouvelle tendance étant de vivre plus discrètement dans le luxe : de Saint Barthélémy (Antilles) à Rousset en Provence, en passant par Ste Marguerite (Vosges), les riches se cachent pour se nourrir, et passent leurs vacances à l’abri des regards curieux.
D’après le classement Forbes, ils sont 1210 milliardaires sur cette planète ce qui représente 4500 milliards de dollars.
Serge Dassault est l’un d’eux (7,6 milliards d’euros), et un blogueur a fait le calcul que pour atteindre cette somme, un salarié devrait travailler dur pendant plus de 3 millions d’années.
Et pourtant, ce même Dassault, est favorable à la suppression des aides sociales aux plus démunis.
Il n’est pas le seul : en mars dernier, Pierre Lang, député UMP de Moselle, veut obliger les chômeurs qui reçoivent le RSA à faire en échange des « petits boulots non rémunérés » et il a déposé une proposition de loi dans ce sens : « les chômeurs indemnisé depuis plus de 6 mois, et les bénéficiaires du RSA seraient tenus d’effectuer des TIG» (travaux d’intérêt général).
Laurent Waukiez, ministre des affaires européennes, soutient cette idée : il a proposé récemment conditionner leRSA, à un travail obligatoire.
L’idée fait son chemin puisque Jean François Copé à repris le concept à son compte.
Patrick Buisson, l’éminence noire de l’autocrate présidentiel va encore plus loin et a suggéré la suppression pure et simple du RSA, qu’il qualifie « d’assistanat ».
Ce « fin stratège » a déjà définit les axes de bataille qui seront au centre de la campagne présidentielle afin de sauvegarder le fauteuil doré de l’Elysée.
« Une grande loi de réhabilitation du travail qui lutterait contre l’assistanat en réservant le RSA seulement à ceux qui auraient un travail », plus de fermeté dans l’immigration, une nouvelle couche sur « l’identité nationale » et « le pouvoir d’achat », tels sont les plans que Buisson a proposé à Sarközy.
L’idée sous-jacente étant que les bénéficiaires du RSA seraient pour la plupart des fraudeurs, et d’après un sondage du « Figaro« , qui sent la manipulation grossière, 67% des sondés seraient favorables à une contrepartie de travail obligatoire pour bénéficier du RSA.
Au Conseil Général des Alpes Maritimes, cher à Christian Estrosi, ex ministre UMP et proche du FN, une idée fait son chemin : « supprimer les allocations familiales aux familles dont les enfants sont des absentéistes scolaires ».
Pour défendre cette idée, TF1 est allé jusqu’au « bidonnage », en faisant témoigner la soi-disant mère d’un enfant qui aurait déserté l’école, mais cette femme n’était en fin de compte que l’attachée de presse du conseil général, et n’aurait pas plus d’enfant que de crédibilité.
L’objectif présidentiel est clair : à quelques mois de l’échéance présidentielle tous les moyens sont bons pour faire baisser le nombre de chômeurs.
Chaque année on dénombre 500 000 radiations, dont 95% sont consécutives à « une absence à une convocation ». l
En 5 ans, 2,5 millions de chômeurs auraient donc pu être théoriquement supprimés.
Pour la géologue Leuren Moret, tout cela fait partie d’un plan mondial : reprenant la thèse de Bertrand Russelécrite en 1959, elle explique « qu’une élite utilise la médecine, la technologie, l’informatique et l’état policier avec l’objectif final de créer une oligarchie totalitaire scientifique en mettant en place des programmes discriminatoires qui bénéficieront aux riches et auront un impact négatif sur les pauvres »