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Publié par YVAN BALCHOY

01-11-19- "LE CRIME DE LA NOËL" DE LAURENT CABROL, LE METEOROLOGUE, UN EXCELLENT ROMAN

 

Passant un délicieux W.E. À la campagne, je viens d'entamer la lecture de l'animateur connu Laurent Cabrol : "Le crime de la Noël". (édition de l'Archipel, 2006)
Dès la première page du roman, l'histoire dramatique d'une femme fermière Marguerite, de son mari Joseph et surtout de leur petite fille Annie assassinée me touche par son authenticité.
A travers les jours heureux parfois, tristes le plus souvent de cette petite famille, si humaine, si vraie dans ce milieu rural évoqué avec tant d'humanité, tant d'émotion, tant de chaleur par Laurent Cabrol.
En ce récit qui est bien plus qu'un roman policier, bien mieux qu'une histoire rurale je découvre page après page une tranche de vie humaine émouvante, attachante, effroyable parfois.
L'auteur à travers l'histoire si douloureuse de la courageuse Marguerite ne parle pas seulement d'un destin particulier imaginaire mais nous parle à chacun de notre vie tant flamboiement de joie tantôt souffrance indicible.
Tout est si vrai en ce récit que le lecteur que je suis se révolte avec Marguerite, voudrait espérer contre toute raisin comme si Annie était la jolie petite fille de notre voisin assassiné par un pervers. Un petit extrait révélateur d'un excellent roman :

"Lentement, Marguerite se lève. Elle traverse la cuisine, pousse la porte du placard. Là devant elle, il y a les cinq gros paquets enrubannés qu'elle y a cachés. Ce sont les cadeaux qu'Annie devait ouvrir ce 25 décembre. Marguerite les prend un à un. La poupée - un baigneur en Celluloïd, qui ouvre et ferme ses yeux. La dînette - celle qu'Annie lui a montrée dans la vitrine du magasin de jouets de Lacaune, il y a quelques semaines. Une corde à sauter, des billes, une flûte, rassemblés dans un seul carton. Des livres - l'île mystérieuse de Jules Verne, les petites filles modèles de la comtesse de Ségur. Et ces patins à roulette dont Annie rêvait et que Marguerite a hésité à acheter, parce qu'elle avait peur qu'elle se blesse. Une fois les paquets sortis, Marguerite referme le placard. Elle monte à l'étage, entre dans la chambre de sa petite fille . Puis devant Grisette (sa chatte) qui curieuse, la regarde du lit où elle est roulée en boule, comme à son habitude, Marguerite les défait un à un, et dispose leur contenu devant la photo sur laquelle Annie lui sourit. - Tiens, murmure-t-elle. C'est pour toi, ma chérie. Pour ton Noël. Joyeux Noël, Annie .. .

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